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Laroie à toute allure avec «Speed of Life»

Laroie
«Speed of Life» est le 2e EP de Laroie Photo: Samuel Pasquier/Collaboration spéciale

Dans Speed of Life, Laroie promet un voyage pop captivant entre le présent et l’aube de notre millénaire. Entrevue avec la talentueuse autrice-compositrice-interprète montréalaise qui sort son mini-album le 3 septembre.

Après avoir dévoilé les deux premières pièces de Speed of Life (One More et Can’t Let Go) ces derniers mois, Laroie est désormais prête à mettre au monde son EP. Ce disque – que l’artiste place elle-même sous le signe de l’intuition – tire délicieusement son ascendance de l’esthétique et de la créativité des années 2000.

Quelle est la genèse de Speed of Life?

Tout s’est formé à la suite de mon travail sur Can’t Let Go. C’est la première chanson de mon projet solo [Laroie, Gab Godon de son nom, s’est fait connaître avec Heartstreets qu’elle forme en duo avec Emma Beko, NDLR]. Je voulais m’ouvrir sur moi-même tout en restant vulnérable dans mon approche artistique. En laissant parler mon cœur, j’ai découvert cet univers. C’était tellement libérateur et thérapeutique de laisser aller mon écriture. Aujourd’hui, je ressens une connexion profonde et je suis émue en écoutant Speed of Life, parce que je me suis laissée guider par mon intuition. À l’époque, c’était comme si j’écrivais à la moi du futur. C’était un défi de naviguer à travers mes peurs, l’inconnu et la lumière.

Tu as notamment collaboré avec Gene Tellem et Robert Robert. Comment cela s’est-il passé?

C’est la deuxième fois que je travaille avec Arthur [Robert Robert, NDLR]. Il y a donc quelque chose de très naturel et safe entre nous. Gene Tellem, qui s’appelle Jeanne, est une très bonne amie depuis le secondaire, mais nos mondes sont différents, car elle est plus dans l’underground et les clubs. Je m’estime chanceuse de cette collaboration, car elle m’apporte son côté tasteful. Je respecte énormément la vision créative de Jeanne.

Qu’est-ce que les années 2000 représentent pour toi?

Je suis une nineties baby. J’adore les Lauryn Hill, Jennfier Lopez, Kylie Minogue, Madonna, etc. Elles sont donc des inspirations pour moi et c’est grâce à elles que je suis tombée en amour avec la musique. Sans m’en rendre compte, il y avait quelque chose de nécessaire pour moi dans Killing Me Softly, par exemple. Ce qu’on écoute lorsque l’on grandit laisse plus de marques qu’on ne le pense. On retrouve d’ailleurs leurs influences dans l’instrumentation de Speed of Life.

Et du côté visuel?

J’ai entièrement fait confiance à Maïlis, dont Can’t Let Go était le premier vidéoclip. Et ça a tout simplement beaucoup de sens. Je peux aussi compter sur Masha, mon amie d’enfance et styliste. Mon projet prend une direction spontanément ressentie qui finit par avoir cette dimension, ce son, cette esthétique des années 1990-2000. Je me laisse bercer là-dedans et je peux remercier ma gang pour tout ça.

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