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Critiques CD: Alfa Rococo, Octoberman, Jennifer Castle…

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Alfa Rococo, Octoberman, Jennifer Castle, Bénabar.

Réussite!
Alfa Rococo
Nos cœurs ensemble
Note: Note critiques CD 3.5sur5

Ça aura pris quatre ans à Alfa Rococo pour pondre son 3e album, perfectionnisme oblige. Ça paie d’être exigeant, car le duo nous sert une œuvre soignée aux textes profonds et aux mélodies techno pop accrocheuses. Dans leurs précédents opus, David Bussières et Justine Laberge nous ont habitués à leurs voix au diapason. Cette fois, la voix masculine est effacée ou carrément absente, ce qui permet d’aller chercher davantage de texture. Bon choix. On a beaucoup aimé Lumière et Courir après tout.
– Rachelle McDuff

 

Lumineux
Octoberman
What More What More
Note: Note critiques CD 3.5sur5

La mort, la perte d’êtres chers, le deuil… Une thématique récurrente sur ce nouvel album du groupe canadien Octoberman, dont les pièces sont empreintes d’une mélancolie qui demeure pourtant lumineuse. La voix feutrée, plaisamment tremblotante, du leader Marc Morrissette porte les textes avec une émotion toute en retenue, alors que des arrangements folk, indie-rock et parfois bien rock, toujours rafraîchissants, viennent rehausser la saveur de l’ensemble. On tombe rapidement sous le charme.
– Jessica Émond-Ferrat

 

Limpide
Jennifer Castle
Pink City
Note: Note critiques CD 3.5sur5

Il n’y a rien de brusque dans le nouvel album de la Torontoise Jennifer Castle. Sons argentins, voix d’une douceur infinie, piano souple, arrangements de cordes délicats signés par le violoniste Owen Pallett… Le folk de Jennifer en est un qui berce, enveloppe, rassure. Si la musicienne et chanteuse se fait davantage entraînante dans les passages plus country du disque, dont Sparta, pièce saupoudrée de pedal steel et de flûte, elle demeure la plupart du temps d’une discrétion subtile. À voir en concert mardi au Corona, en première partie de M. Ward.
– Natalia Wysocka

 

Insipide
Bénabar
Inspiré de faits réels
Note: note critiques cd 1.5sur5

Bénabar revient, fidèle au moule qui lui a permis d’atteindre le succès. Saynètes du quotidien racontées dans une poésie qui, à défaut d’être recherchée, a le mérite d’être rigolote; musiques qui copient-collent tous les styles, sans toutefois en maîtriser aucun; album qui fait sourire, mais qui ne parvient pas à émouvoir: voilà le credo – et les limites – de notre homme. Après sept disques, sa recette commence à avoir la fadeur d’une tisane tiède: après écoute, l’arrière-goût persiste longtemps, comme la vilane impression d’avoir perdu son temps.
-Sébastien Tanguay

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