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Rentrer ses plantes pour l’hiver sans faire un carnage

Plantes
Plantes Photo: Istock

Après avoir passé tout l’été au soleil, nos plantes vertes peuvent être un peu chamboulées à l’idée de se retrouver prises entre quatre murs pendant six mois – et on les comprend. Voici donc quelques précieux conseils pour les aider à passer au travers! 

Éviter le choc  

Alors que les nuits sont de plus en plus fraîches, il ne faudrait pas que nos plantes se retrouvent abîmées par le froid. Mais à partir de quand doit-on s’inquiéter? 

«Dès que la température nocturne est autour de 15 °C, il faut commencer à penser à les rentrer, recommande Pascale Maynard, préposée aux renseignements horticoles au Jardin botanique. En particulier les plantes tropicales, qui ne tolèrent pas le froid!»  

Cela dit, déplacer une plante à l’intérieur d’un seul coup peut aussi causer des dégâts. Habituée à prendre des bains de soleil toute la journée, elle pourrait avoir du mal à s’adapter à une luminosité plus faible.  

«Idéalement, on va essayer de rentrer ses plantes progressivement pour éviter le choc, suggère la spécialiste. C’est-à-dire qu’on va d’abord les rentrer seulement la nuit et les laisser dehors le jour, s’il fait beau, le plus longtemps possible.» 

L’inspection: une étape cruciale  

Voir sa progéniture végétale attaquée par des bibittes, c’est la hantise de tous les plant parents! Pour éviter ce drame, Pascale Maynard conseille de bien prendre le temps d’inspecter chaque plante avant de la déménager à l’intérieur.  

«Avant même de faire l’inspection, c’est bon de donner un bon jet d’eau pour déloger les ravageurs. Ensuite, on va vraiment regarder comme il faut sous les feuilles, le long des tiges, sur la terre, partout, avant de la rentrer», précise l’experte.  

En cas d’infestation, on peut d’abord couper les tiges les plus touchées et traiter la plante avec du savon insecticide. Attention: une fois la plante à l’intérieur, il est recommandé de l’isoler et de l’inspecter régulièrement jusqu’à ce que toutes les bibittes disparaissent.  

Passer l’hiver 

Maintenant que tout le monde est à l’intérieur, le but du jeu est d’assurer la survie de chacune des plantes jusqu’au printemps prochain. Pour y arriver, il faut prendre en compte plusieurs paramètres: la luminosité, l’arrosage, l’humidité et la température. Une petite recherche sur Google suffit généralement pour connaître les besoins de nos végétaux.  

«On va par exemple placer les plantes qui ont besoin de beaucoup de lumière proche d’une fenêtre côté sud. Si on a un logement plutôt sombre qui n’est pas orienté sud, on peut penser à s’équiper de lumière artificielle», note Pascale Maynard. 

Côté arrosage, la spécialiste suggère d’arroser moins souvent l’hiver que l’été. La meilleur manière de savoir si la plante a besoin d’eau, c’est de mettre son doigt dans la terre. Si c’est sec, on peut arroser, mais mieux vaut pas assez que trop! 

Si les plantes s’adaptent généralement bien à la température de nos intérieurs, elles tolèrent difficilement l’air très sec qu’on y respire.  

«La plupart des plantes vertes qu’on possède ont besoin d’un taux d’humidité d’environ 40 à 50%, souligne notre experte. Si on peut, il ne faut donc pas hésiter à s’équiper d’un humidificateur.» 

Pour ceux qui n’auraient pas la place ou le budget, un plateau humidifiant peut faire l’affaire. En rassemblant plusieurs plantes sur un plateau couvert de billes d’argile humide, on leur donne plus de chance de traverser la saison froide.  

À éviter 

Même si c’est possible de le faire, il n’est pas recommandé de rempoter ou de bouturer ses plantes entre août et mai. Vous aurez plus de succès au printemps, alors un peu de patience! 

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