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Premier redoux: les Montréalais se déshabillent!

Connor, 21 ans, a sorti sa camisole pour le premier redoux. Photo: Josie Desmarais - Métro

Shorts, manches courtes, petites laines: les Montréalais.e.s enlèvent souvent bien des couches dès les premiers redoux de mars. Alors qu’on enregistrait 12 degrés ce jeudi, Métro a voulu savoir pourquoi.

Les parcs et les rues autour de la station de métro Place-des-Arts étaient bondés ce jeudi après-midi.

Pour sa journée d’activités dans la métropole, Connor a décidé de ne porter qu’un top à bretelles spaghetti, des joggings et une casquette rose. Un adorable look estival en plein mois de mars choisi lorsqu’il a vu la belle température annoncée.

Pour le jeune Montréalais de 21 ans, le printemps, c’est une vraie libération.

«Quand il fait enfin chaud, tu dois emmagasiner la chaleur parce que tu as juste trois à quatre mois de ça», lance-t-il.

Des Montréalais ont profité des premiers rayons chauds du soleil pour se dévêtir, ou du moins pour remiser le manteau d’hiver au placard. / Josie Desmarais/Métro

Même chose pour Goldjian, qui profite du beau temps pour manger une casserole de shakshouka avec ses ami.e.s à l’extérieur, entre deux bancs de neige.

Pas une seule trace de manteau d’hiver non plus chez ses camarades.

«J’avais des couches au départ. On a failli manger en dedans, et là on est sorti en disant: c’est insupportable. Du coup, on célèbre que le soleil soit enfin là», explique-t-iel.

Des Montréalais ont profité des premiers rayons chauds du soleil pour se dévêtir, ou du moins pour remiser le manteau d’hiver au placard. C’est le cas de Goldjian et de son groupe d’ami.e.s. / Josie Desmarais/Métro

Son amie Chloé opine.

«Dans d’autres pays, on se cache du soleil, ajoute-t-elle. Ici, à Montréal, c’est une activité.»

Hypothèses saisonnières

Tout le monde a son explication pour justifier les tenues légères dès le premier redoux.

Pour Nicolas et Mélissa, qui profitaient de leurs boissons glacées, c’est une façon de dire au revoir aux hivers québécois arides.

«On réalise que l’hiver, ça ne dure pas longtemps, mais qu’il fait fucking [sic] froid: de -40 degrés à 15 degrés, c’est une grosse différence», estime Nicolas, qui prévoyait aller marcher sur le mont Royal et fêter la Saint-Patrick en soirée.

Nicolas et Mélissa profitent de la belle température pour se désaltérer/ Josie Desmarais/Métro

«Moi, je vais dire le contraire: ça dure trop longtemps l’hiver. Plus que la moitié de l’année. Quand il est parti, on profite de nos moments.»

Alors que pour d’autres, comme Jean, ce n’était qu’une question de… circonstances.

«D’abord, j’avais ma veste avant de sortir et là j’ai vu qu’il faisait vraiment trop chaud, donc j’ai décidé de l’enlever, souffle-t-il. On est tellement bien.»

Le sportif de 77 ans rêve déjà de vélo et de moto cet été.

Jean, 77 ans, a décidé d’enlever sa veste en sortant de chez lui pour faire une marche. / Josie Desmarais/Métro

«Je m’entraîne à l’année dans un gym, mais c’est une bonne nouvelle qu’il fasse chaud», confie-t-il.

Certains ne se découvrent pas d’un fil… avant avril

Nous n’avons croisé que deux personnes en shorts sur place. Elles ont décliné nos demandes d’entrevues.

Il faut aussi dire que la plupart des passant.e.s portaient toujours le manteau.

Toutefois, pas besoin de Félix Leclerc pour voir que Montréal chantait sa liberté et son hymne au printemps déconfiné. Zippé ou pas!

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