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Rachid Badouri échange avec des jeunes adeptes de radio à l’École Calixa-Lavallée

Rachid Badouri
Rachid Badouri a été interviewé par des dizaines d'adeptes de radio des écoles Calixa-Lavallée et Henri-Bourassa Photo: Olivier Faucher - Métro Média

Rachid Badouri était l’invité spécial pour une grande entrevue menée par les jeunes du projet Escouade Radioactive à l’École Calixa-Lavallée. Un moment autant apprécié par les élèves nord-montréalais que par l’humoriste lui-même.

En alternant les places pour poser chacun leur tour des questions préparées lors d’un exercice, les jeunes se sont notamment intéressés à comment l’humoriste voyait son avenir lorsqu’il était jeune, à son point de vue sur de grands enjeux ainsi qu’à ses goûts personnels.

L’événement se déroulait à l’École Calixa-Lavallée, mais l’Escouade Radioactive de l’École Henri-Bourassa est également venue poser ses questions à l’humoriste. Des centaines de jeunes se sont déplacés à l’auditorium pour y assister et se faire prendre en photo avec l’humoriste.

«C’était vraiment cool, pense Emmanuel Larieux, de l’Escouade Radioactive. On a appris sur lui et ça nous a donnés un plan pour des élèves qui voulaient devenir humoristes ou comédiens. »

« C’étaient des questions très profondes, croit l’humoriste. Je voulais profiter des questions pour parler de sujets importants, comme le harcèlement que subissent les femmes. »

« Le plus rassembleur »

Lorsqu’on a demandé aux jeunes qui ils voulaient rencontrer, le nom de Rachid Badouri est revenu très souvent, selon Marc-André Labrosse responsable de l’Escouade Radioactive à Calixa-Lavallée. « C’est un des plus rassembleurs au Québec et on le sait à l’école ici, c’est très multiethnique. »

Et Rachid Badouri n’a pas donné tort à ceux qui l’ont invité. Connaissant visiblement très bien son public, il a parsemé ses réponses de références typiquement québécoises, mais aussi maghrébines et même haïtiennes, faisant rire la salle aux éclats.

« Je me reconnaissais beaucoup et ça ressemblait à mon école secondaire, car c’était très multiculturel, remarque M. Badouri, en entrevue avec le Guide.  Cependant, à l’époque, il n’y avait pas encore eu de grande venue de la communauté maghrébine », précise-t-il. L’humoriste de 43 ans et a grandi à Laval. Il a fréquenté l’École secondaire Saint-Maxime.

Il affirme qu’il souhaite maintenant prendre plus de temps pour faire des visites similaires pour garder le contact avec les jeunes. « À moment donné, c’était un automatisme pour moi de dire qu’on est très occupé, mais il ne faut pas que j’oublie que j’ai un attachement et une facilité avec les jeunes, fait-il valoir. Quand une invitation comme ça qui m’est lancée, il faut que je prenne ça au sérieux. »

Le CJE maintenant responsable

Le projet Escouade radioactive, en place depuis plusieurs années aux écoles Calixa-Lavallée et Henri-Bourassa, comporte un volet parascolaire avec inscriptions, mais aussi un volet obligatoire pour enseigner des techniques d’expression orale aux élèves. « Les professeurs au fil du temps ont dit qu’il fallait améliorer les éléments prosodiques des élèves comme la diction et le débit », souligne M. Labrosse.

Cette année, il a été pris en charge cette année par l’organisme Carrefour jeunesse-emploi Bourassa-Sauvé. Son directeur, Gary Obas, compte pousser l’activité plus loin en offrant aux élèves l’opportunité d’aller faire des reportages pendant l’été.

« Ce qu’on veut, c’est que les jeunes soient fiers et intéressés pour éviter le décrochage », soutient M. Labrosse

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