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Maladie de Lyme: l’Ouest-de-l’Île à risques

Cet été, restez à l’affût des tiques Photo: Archives – Métro Média

L’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) prévient sur des risques élevés de contracter la maladie de Lyme cet été.  

Cet été, il faudra être prudent. Selon un rapport de l’INSPQ dévoilé au courant du mois de juin, un nombre de municipalités du Québec présentent un risque élevé d’acquisition de la maladie de Lyme.

Parmi elles, Kirkland, Beaconsfield, Dollard-des-Ormeaux, Pointe-Claire, Sainte-Anne-de-Bellevue ou encore Dorval sont ainsi considérées comme des zones endémiques.

Pour désigner une municipalité comme telle, l’INSPQ se base sur trois critères: les territoires désignés ont recensé au moins trois cas de maladie de Lyme acquis localement au cours de ces cinq dernières années. Ils ont enregistré au moins 23 soumissions de tiques Ixodes scapularis d’origine humaine au cours des 5 dernières années. Ils ont collectés collecté trois stades de la tique Ixodes scapularis (larve, nymphe, adulte) en un an, lors d’activités de surveillance active, dont au moins une nymphe positive à Borrelia burgdorferi.

En tout, pas moins de 85 municipalités du Québec se trouvent sur la liste de l’INSPQ des territoires jugés endémiques.

Pour rappel, la maladie de Lyme est causée par la bactérie Borrelia burgdorferi. «Au Québec, elle est transmise par la piqûre d’une tique Ixodes scapularis infectée», ajoute l’INSPQ sur son site Internet. Cette tique, aussi appelée «tique du chevreuil» ou «tique à pattes noires» est particulièrement active en été. Elle se trouve dans les régions boisées, les arbustes, les hautes herbes et les amas de feuilles mortes.

Que faire en cas de piqûre?

Selon les données de l’INSPQ, en 2020, 274 personnes ont déclaré avoir attrapé la maladie de Lyme dont 250 cas «confirmés ou probables» sur le sol québécois. En 2019, elles étaient 500.

Une forte baisse que l’INSPQ explique par un moindre brassage de la population sur le sol québécois en raison de la pandémie mondiale.

En cas de piqûre de tique, l’INSPQ conseille de retirer l’insecte à l’aide d’une pince à épiler en étant le plus près possible de la peau. «Il est important de ne pas presser l’abdomen de la tique, car cela augmente le risque de transmission de la bactérie responsable de la maladie de Lyme», précise l’Institut sur son site.

Il faut procéder de manière délicate afin de ne pas l’écraser, et faire attention à ce que la tête ne reste pas implantée dans la peau. L’INSPQ recommande de conserver la tique au réfrigérateur qui pourrait être utile en cas de consultation chez le médecin.

On n’oublie pas de noter la date et la partie du corps qui a été piquée. «Après avoir enlevé la tique, nettoyez votre peau avec de l’eau et du savon, et lavez-vous bien les mains.» Il est important de rester à l’affût des symptômes de la maladie de Lyme dans les jours, les semaines ou les mois qui suivent la piqûre et de consulter un médecin s’ils venaient à apparaître.

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