Marc Baaklini pour le changement
L’homme d’affaires chevronné Marc Baaklini s’investit dans la politique avec la Coalition avenir Québec (CAQ). Candidat aux prochaines élections provinciales, il souhaite créer de la richesse et des emplois de qualité dans l’arrondissement Saint-Laurent.
Membre du parti depuis seulement trois mois, il a décidé de sauter le pas et de s’impliquer après des années à s’y intéresser. «Je suis la politique autant nationale qu’internationale depuis que je suis jeune. Je cherchais le parti qui correspondait le mieux à mes valeurs», lance-t-il.
Après avoir voté pour les Libéraux par défaut pendant des années, il se dit heureux d’avoir trouvé une alternative valable. «Il est temps d’avoir un nouveau parti avec de nouvelles idées et des gens qui ne sont pas forcément des politiciens, mais qui veulent créer un changement dans la société», souligne M. Baaklini.
Parcours
Le Laurentien est arrivé du Liban avec sa famille à l’âge d’un an. Après avoir étudié sur les bancs de la polyvalente Émile Legault – aujourd’hui l’école secondaire Saint-Laurent – puis au cégep de Saint-Laurent, Marc Baaklini a réalisé ses études en administration des affaires à HEC Montréal.
Devenu homme d’affaires, il est présentement directeur commercial pour l’est du Canada pour la compagnie Centurylink, chef de file mondiale dans les services d’infrastructures de télécommunications, de réseaux et de technologies de l’information (TI).
M. Baaklini a aussi été directeur national des comptes stratégiques chez Hypertec, l’un des principaux fournisseurs de produits et services de TI, de 2013 à 2015. Depuis le début des années 2000, celui qui parle français, anglais et arabe a cumulé des postes en vente et en développement des affaires dans plusieurs compagnies de Montréal et de Saint-Laurent.
Objectifs
En se portant candidat, il souhaite participer à la création d’emplois de qualité, améliorant et créant de la richesse au sein de la province. «Je crois beaucoup en l’innovation et l’entrepreneuriat. Il faut favoriser et développer l’esprit entrepreneurial au Québec et ne pas dénigrer ceux qui créent des entreprises», avance celui qui aimerait voir naître des programmes qui favorisent l’entrepreneuriat dans les écoles.
Il souhaite d’ailleurs redonner plus de pouvoir à ces dernières, qui ont «un manque criant de ressources», selon lui. «Il faut réinventer les commissions scolaires, pour qu’elles deviennent des centres de services et se concentrer à aider les écoles à prendre des décisions», lance-t-il, ajoutant voir aussi abaisser de 40% les taxes scolaires pour toutes les familles.
«Je trouve ridicule la manière dont elles sont gérées. Il faut réduire ce fardeau», clame-t-il.
Aider les immigrants
Fils d’immigrant, il est également primordial pour lui d’aider davantage les étrangers qui arrivent au Québec. «Les immigrants n’ont pas les ressources nécessaires pour bien s’installer et s’intégrer rapidement. La CAQ est pour leur intégration totale, pas contre leur venue», ajoute-t-il, faisant référence à la proposition du parti de réduire à 40 000 au lieu de 50 000 personnes par an le nombre d’immigrants accueillis dans la province.
«Sans changer le nombre de ressources, cela va permettre d’augmenter leur chance de pouvoir mieux s’intégrer», ajoute-t-il.
Enfin, côté transport, Baaklini assure vouloir travailler conjointement avec la mairesse Valérie Plante et l’appuyer dans ses projets pour décongestionner l’île de Montréal. La CAQ souhaite en effet investir 10 milliards de dollars dans les infrastructures et les technologies, ainsi que dans des autobus hybrides.
M. Baaklini se mesurera notamment à Marwah Rizqy du Parti libéral du Québec, à Elias Dib Nicolas du Parti Québécois, à Halimatou Bah du Parti vert du Québec et à Marie Josèphe Pigeon, de Québec Solidaire, le 1er octobre. L’actuel député, Jean-Marc Fournier, a annoncé en mars qu’il ne serait pas candidat.