Soutenez

«Sortez-moi d’ici!»: la faim justifie les moyens 

TVA présente «Sortez-moi d'ici!» dès dimanche. Photo: Groupe TVA

Préparez votre chasse-moustique et vos bottes de randonnée, parce que Sortez-moi d’ici! atterrit enfin sur les ondes de TVA ce dimanche. Dix personnalités publiques de divers horizons ont accepté de vivre dans un campement rudimentaire au beau milieu de la jungle du Costa Rica et de faire face à une foule de défis dignes de Fort Boyard. À la ligne d’arrivée: un grand prix de 100 000 $ à remettre à la fondation de son choix et un sentiment de dépassement de soi qui unit les campeur.euse.s.  

«Quand tu es dans l’adversité comme ça, ça prend trois secondes avant de devenir une famille», expose en entrevue avec Métro l’autrice-compositrice-interprète Andréanne A. Malette, qui compte parmi les participant.e.s avec le danseur Rahmane Belkebiche de Révolution, le boxeur et acteur Deano Clavet, le cuisinier Jean-Michel Leblond de Chefs de bois, l’intensiviste François Marquis de De garde 24/7, la créatrice de contenu Livia Martin, l’humoriste Jean-François Mercier, la présentatrice météo Colette Provencher, la chanteuse Nathalie Simard et l’athlète retraitée Marianne St-Gelais.  

«J’ai beaucoup aimé la diversité du casting, lance d’ailleurs Alexandre Barrette, qui coanime l’émission avec Jean-Philippe Dion. J’aime la diversité d’âges, de métiers, de types de personnalités.» 

Un concept qui a fait ses preuves 

Sortez-moi d’ici! est une adaptation du concept international I’m a Celebrity… Get Me Out of Here! qui prend un certain moment avant de décoller, mais qui mérite qu’on s’y attarde. C’est qu’une fois qu’on est lancé, c’est effectivement divertissant. Quand est-ce que vous verriez Colette Provencher vomir à la télévision si ce n’est pas ici? 

Il faut toutefois s’atteler pour le premier épisode, qui tire un peu en longueur avec l’arrivée des campeur.euse.s sur le camp de base. Tous.tes, sauf deux: Andréanne A. Malette et Deano Clavet n’arrivent qu’au milieu du deuxième épisode. En plus, il faut rester en selle jusqu’au troisième rendez-vous pour assister au gala d’élimination initial.  

Plusieurs heures vous attendent donc avant de bien saisir l’ensemble des détails de la compétition, mais on en profite pour se familiariser avec les personnalités dans ce contexte inédit. On découvre une Nathalie Simard particulièrement amusante, elle qui «haguït les bibittes», mais aussi qui sait s’investir dans le groupe par des connexions émotionnelles saupoudrées de bons conseils. Le Dr Marquis révèle son côté compétitif, tandis que Jean-François Mercier se montre sous son visage de «peureux».  

Difficile de porter un masque quand des défis – souvent physiques, parfois psychologiques puisqu’ils impliquent des phobies – doivent être relevés pour améliorer son confort quotidien. Ensemble, les campeur.euse.s doivent récolter le plus d’étoiles possible chaque fois que l’occasion se présente, puisque c’est ce qui leur assure un menu plus étoffé lors de leur repas du soir.  

Les animateurs de «Sortez-moi d’ici!», Alexandre Barrette et Jean-Philippe Dion. Photo: Groupe TVA

Sortez vos phobies! 

La faim était d’ailleurs la principale inquiétude d’Andréanne A. Malette avant son départ pour l’aventure, tournée l’été dernier. «Je mange tout le temps, raconte-t-elle à Métro, un biscuit à la main. Je suis prévoyante, parce que je sais que quand je ne mange pas, je deviens vraiment non fonctionnelle. Je tombe dans les pommes ou je deviens une loque!» 

Sortez-moi d’ici sait justement peser sur les boutons de chacun.e, que leur crainte se manifeste devant des serpents, sous les intempéries ou face au vide. «Je n’aurais jamais fait ça. Jamais, jamais, assure Alexandre Barrette. Les trois quarts des épreuves, je n’aurais pas voulu les faire.» 

Je suis un peu chicken dans la vie. J’ai le vertige, j’ai peur des bibittes. Moi, me faire mettre des rats dans la face, non merci. Il y en a qui ont pas mal plus de guts que moi. 

Alexandre Barrette, coanimateur de Sortez-moi d’ici! 

Forcément, se confronter à ses peurs en ayant le ventre presque vide et en accumulant les courbatures, ça rend à pic. «On avait faim, on passait des nuits blanches, on dormait dans la pluie, il faisait chaud et humide, on puait… Tout est là pour que quelqu’un pogne les nerfs, mais ce n’est pas arrivé. Ça aurait fait de la bonne télé!», lance Andréanne A. Malette, qui considère «que tout le monde était ouvert d’esprit et respectueux». 

S’il n’y a donc pas de crêpage de chignon et autres démonstrations de courroux collectif, il n’empêche qu’il y a des larmes et de vives émotions qui ont soudé les campeur.euse.s et demandé aux animateurs de faire preuve d’humanité. Un aspect éprouvé du travail de Jean-Philippe Dion, à la barre d’émissions comme La vraie nature, mais dont il n’a pas le monopole. Alexandre Barrette sait se faire sensible lui aussi.  

«Le sens de l’humour a toujours été présent dans ma vie, confie ce dernier. Je trouve que ça permet de dédramatiser plein de choses. Mais je ne suis pas que ça! J’ai eu des moments où je me suis dévoilé plus comme bienveillant envers chacun des candidats. J’étais là aussi pour les écouter, les rassurer.» 

Sortez-moi d’ici! est diffusé sur les ondes de TVA les dimanches, à 18h30, dès le 19 février.  

Une infolettre l’fun? Abonnez-vous à celle du Week-end pour voir!

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.