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Recette de pommes de terre à la méditerranéenne

Cette recette facile nous rappelle qu’il reste encore de belles soirées d’été pour profiter de la bonne compagnie de ses amis autour de plats de grillades et de légumes savoureux pour les accompagner. Ces pommes de terre embaument les parfums de la Méditerranée et font l’unanimité autour de la table à tous les coups. Bon appétit!

Portions : 4 à 6

INGRÉDIENTS

  • 454 g de pommes de terre grelots, coupées en deux
  • 227 g d’artichauts (en conserve), coupés en petits morceaux
  • 1⁄2 poivron rouge ou jaune, haché
  • 3 tranches de prosciutto, hachées
  • 1⁄4 oignon rouge, ciselé
  • 3 c. à soupe d’huile d’olive

Pour la vinaigrette

  • 2 c. à soupe d’oignon rouge, émincé
  • 2 c. à soupe de jus de citron
  • 1 petite gousse d’ail, hachée
  • 2 c. à soupe de câpres, hachés finement
  • 1⁄2 c. à thé de romarin, haché finement
  • 1 c. à soupe de vinaigre de vin rouge
  • 1⁄2 tasse de fromage feta Tre Stelle, émietté
  • Ciboulette hachée
  • Persil haché

PRÉPARATION

  1. Préchauffer le four à 230 °C (450 °F).
  2. Dans un grand bol, mettre les pommes de terre, les artichauts, le poivron, le prosciutto, l’oignon et l’huile d’olive. Remuer pour bien les mélanger.
  3. Transférer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin.
  4. Enfourner pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que les pommes de terre soient tendres.
  5. Pendant ce temps, préparer la vinaigrette. Dans le même bol, mélanger l’oignon haché, le jus de citron, l’ail, les câpres, le romarin, le vinaigre et le fromage feta.
  6. Ajouter les pommes de terre rôties chaudes. Saupoudrer de ciboulette et de persil, puis servir.
Recette de Jo-Ann Mahon tirée du livre Tre Stelle: Hommage au fromage, offert gratuitement sur trestelle.ca

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La Semaine du Burger au fromage commence demain!

Du 1er au 7 septembre, la neuvième édition de la Semaine du Burger au fromage se déroulera dans les restaurants du Québec et du Canada. Cette année, les chefs doivent respecter une règle: intégrer du fromage (ou du fauxmage) à leur hamburger.

La Semaine du Burger au fromage est devenue une tradition culinaire annuelle où tous les restaurants du pays sont invités à créer un hamburger unique et délicieux. Cette année, en plus du traditionnel prix du public, Lightspeed et Saputo (partenaires de l’événement) attribueront les prix «Choix Lightspeed» et «Choix Saputo» à leurs hamburgers avec fromage préférés!

Cette année, le fromage vole la vedette pendant la Semaine du Burger!

Au cours des dernières années, La Semaine du Burger s’est engagée à redonner à la communauté, partout au Canada. En 2020, c’est Centraide, un organisme philanthropique qui recueille des dons pour soutenir un vaste réseau d’organismes communautaires venant en aide aux personnes et aux familles vivant dans le besoin, qui bénéficiera de l’appui de La Semaine du Burger au fromage.

Créé en 2013 par les entrepreneurs montréalais Na’eem Adam et Thierry Rassam, La Semaine du Burger est née de leur amour commun pour les hamburgers. Remarquant que leurs concitoyens canadiens partageaient le même intérêt qu’eux pour le célèbre sandwich, le duo a voulu créer une occasion amusante et excitante pour les amateurs de burgers d’interagir entre eux et de soutenir leurs restaurants préférés tout en en offrant à ceux-ci une belle visibilité. Comme l’explique le cofondateur Na’eem Adam dans un communiqué, «La Semaine du Burger était au départ un petit projet local et amusant pour célébrer l’amour des Montréalais pour les hamburgers. Au fil des ans, La Semaine du Burger est devenue un festival national qui supporte les restaurants de partout au pays.»

Pour plus d’informations sur le festival et pour aller voter pour votre burger préféré, rendez-vous sur leburgerweek.com.

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Le Norest: une expérience unique en dix services

Le Norest, c’est le nouveau restaurant de Rémi Lemieux et Justin Petitclerc. Ces deux amis de longue date sont les seuls maîtres à bord; Rémi est chef alors que Justin est mixologue et maître d’hôtel, et ensemble, ils s’occupent d’absolument tout!

Âgés de 26 ans, les deux propriétaires du restaurant situé sur le Plateau-Mont-Royal proposent une expérience gastronomique unique en dix services à 70$ avec la possibilité de prendre l’accord vin et alcool pour 50$ de plus, pourboire inclus. Ce n’est pas la première fois qu’on remarque un restaurant montréalais qui inclut le pourboire dans son prix et, comme c’est le cas pour Le Norest, c’est «pour empêcher les malaises».

Portrait des copropriétaires du restaurant Le Norest Rémi Lemieux et Justin petitclerc

Funky et inventive, la gastronomie du Norest promet une aventure sensorielle incomparable.

On peut aussi se rendre au Norest sans réservation pour profiter du menu «snacks» à déguster au comptoir. Et, à compter de 23 heures, il sera également possible d’y aller pour tirer plaisir du volet mixologie en sirotant un cocktail créé par Justin.

Deux cocktails posés sur un bar

Le Norest est en «soft opening» depuis la semaine passée, et il ouvrira officiellement ses portes le 2 septembre 2020. La salle comprend 26 places assises et accueille des clients du mercredi au samedi. Au moment d’effectuer la réservation, Rémi s’entretient avec le client afin de connaître ses intolérances alimentaires certes, mais surtout pour en savoir un peu plus à propos de son aliment préféré. À partir de la réponse, il créera un plat personnalisé au goût du client lors de la soirée. Cela reflète bien le type d’expérience à laquelle on peut s’attendre en allant souper au Norest: personnalisée, extrêmement conviviale, différente, avant-gardiste, intrigante, unique!

Nord-Est/No Rest

Il est audacieux d’ouvrir un restaurant gastronomique au menu de dégustation fixe de dix services en pleine pandémie, et les copropriétaires en étaient bien conscients lorsqu’est venu le temps de choisir le nom du restaurant.

«Moi, je voulais un nom qui sonne boréal, qui fait Québec et Justin voulait surtout un nom qui nous représentait. On était donc face à un dilemme. Un moment donné, on était ici, tard le soir, on venait de décider que ça allait être juste nous deux, qu’on profiterait du fait qu’on est jeunes et immatures pour travailler fort. Justin a alors mentionné que le nom devait venir du fait qu’on ne dort jamais, pis là, il a dit stop: «no rest!». On est restés là-dessus, et puis après, c’est devenu le Nord et l’Est pour le côté boréal. On trouve vraiment que ça nous ressemble! Moi de mon côté, je voulais aussi un nom court qui ne sonne pas français», raconte Rémi.

Plat de pâtes colorées avec fleur de chou

Parcours de chef

Le chef Rémi Lemieux a découvert sa passion pour la gastronomie très tôt dans la vie. Après un passage écourté à l’ITHQ, il a travaillé trois ans pour Giovanni (Jean-Claude) Apollo à l’adolescence.

«Malgré la controverse autour d’Apollo, j’ai appris beaucoup parce qu’il avait vraiment de bons employés en cuisine. Il faisait venir des Français qui avaient travaillé pour des étoilés Michelin. J’ai donc bien été formé», explique le chef.

C’est ensuite dans les cuisines du Pied de Cochon, aux côtés de Martin Picard, qu’il a continué à développer son talent, et plus particulièrement à la Cabane d’à Côté. Alors âgé de 23 ans, il devient le chef de la Cabane! Alliant sa passion pour la cuisine et celle de l’étranger, Rémi voyage à travers le monde pour apprendre des plus grands. C’est d’ailleurs lors d’un voyage en Italie qu’il eut la chance d’effectuer un stage auprès de Massimo Bottura au restaurant Osteria Francescana, un établissement qui cumule trois étoiles Michelin et remporte, année après année, le titre de meilleur restaurant du monde.

Parcours de mixologue

Justin Petitclerc est avant tout un musicien qui baigne dans le secteur évènementiel, alors on est en droit de se demander comment il a pu devenir mixologue dans son propre restaurant…

Le mixologue Justin Petitclerc préparant un cocktail derrière son bar

«Quand on était adolescents, Rémi travaillait au Pied de Cochon, c’était ses premières saisons, et l’hiver, il travaillait moins, donc il s’était parti quelque chose qui s’appelait Chef à la maison. Il m’avait engagé pour être son maître d’hôtel», relate Justin.

C’est donc aux côtés de son acolyte et par intérêt personnel que Justin a développé un talent dans la création de cocktails. L’aspect nostalgique de sa nature de musicien a d’ailleurs influencé plusieurs de ses cocktails.

«Chaque fois qu’on travaillait ou qu’on faisait de la «prep» pour Chef à la maison, on buvait tout le temps ce qu’on appelle des bières-clamato. J’ai donc développé un cocktail pour rendre honneur à cette époque. On fait nos jus de palourdes et de tomates maison et j’en fais une version glacée que je dépose au centre du verre. Je verse ensuite la version non glacée et par-dessus, je saupoudre un mélange de sel de céleri et de palourdes séchées maison. Et pour être en accord avec les adolescents que nous étions alors, on a décidé de le servir avec la bière la plus cheap qu’on a bue ensemble : de la Black Label», a détaillé M. Petitclerc.

Gastronomie québécoise?

La gastronomie québécoise n’est plus sous le joug de la cuisine maison simple et grasse, loin de là! Et même si National Geographic n’a inséré que des plats tels la poutine, la tourtière et le smoked meat dans son top 10 des plats de la gastronomie québécoise à tester absolument, on trouve maintenant des génies culinaires et une gastronomie raffinée, inventive et complètement éclatée au Québec.

Quant aux plats de Rémi Lemieux, ils sont uniques! Qui aurait pu croire qu’un amuse-bouche de popcorn recouvert de togarashi, d’algues séchées et de beurre de homard serait l’accompagnement parfait au Bloody Caesar nostalgique de Justin? Au Norest, on oscille entre gastronomie recherchée et simplicité, tout en étant funky, et où trônent les produits d’ici.

Une main pressant un quartier de citron au-dessus d'un sac rempli de popcorn

Justin et Rémi se partagent le service: Rémi monte les plats de sa cuisine temporaire située au sous-sol et les présente au client, alors que Justin fait de même pour les accords vins/cidres et cocktails en plus de s’assurer du bon déroulement des services.

«Je trouve que le meilleur dans les biscuits, c’est de manger la pâte pendant que tu les cuisines, alors on la sert directement sur le batteur.» – Chef Rémi Lemieux.

Une palette de batteur sur socle garnie de pâte à biscuit

Combien de temps prévoir?

Les propriétaires conseillent aux clients de libérer un bon quatre heures pour vivre l’expérience. Mais pour eux, plus le client demeure longtemps et profitent de leur visite, plus ils sont contents. Pour votre information, sachez que votre journaliste y est restée six heures – six heures qui sont passées comme un coup de vent. Il faut dire qu’entre une bouchée d’huître emballée dans du radis cru assise sur un gel d’algues, recouverte d’échalotes marinées et accompagnée d’un carré de pain brûlé et de beurre fraîchement baratté du matin, et une autre de tartare de flétan à la lavande, aux fleurs, à la framboise, recouvert d’un hachis de champignons sauvages avec un peu de sauce soya, il est difficile de faire vite. Chaque bouchée est remarquable et c’est un réel plaisir de les savourer pleinement.

Beurre frais dans une assiette

Tout est québécois au restaurant Le Norest: la musique qu’on entend, les alcools qu’on boit et les plats qu’on déguste avec grand plaisir.

Tous les plats principaux servis au Norest seront végétariens tout en étant riches et satisfaisants.

«Les plats les plus rustiques, les plus copieux sont végétariens. Par exemple, la sucrine est farcie avec plein de choses comme de la fleur d’ail fermentée et du fromage fumé. En dessous, il y a des chanterelles poêlées et une sauce aux champignons qu’on a travaillée pour qu’elle aille chercher le côté terreux, viandeux qu’on aime», nous explique le chef.

Un plat de sucrine aux champignons

Est-ce qu’on y retourne?

Absolument! Le Norest représente l’essence même de la locution «expérience gastronomique». Et si le menu dégustation dix services peut intimider par son élitisme habituel, il n’en est rien au Norest. Rémi et Justin vous y accueillent avec le sourire dans un décor tout ce qu’il y a de plus rustique et simple.

Le Norest, au 4671 boulevard Saint-Laurent, à Montréal. Il est possible de réserver son expérience dès maintenant en composant le 514 225-9626.


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Tout chaud, tout beau! Les tendances alimentaires du moment

Chez Métro, on est toujours à l’affût des dernières tendances alimentaires afin de vous faire découvrir le meilleur à mettre dans votre assiette. Voici des nouveautés fraîchement arrivées sur le marché.

Le snack de l’heure!

La compagnie québécoise French Cancan propose six saveurs éclatées de maïs soufflé. Sans cholestérol ni gras trans ou gluten, le popcorn est aussi garanti sans produit laitier. Les grains sont légers et bien gonflés et ils sont parfaitement enrobés d’aromates; pas trop ni trop peu. Leur faible teneur en calories en fait une collation irrésistible. Succomberez-vous pour le style cinéma au goût de beurre, l’aérien sel de mer, l’équilibré sucré-salé, l’épicé jalapeño, l’acidulé et piquant poivre noir et lime ou le fromagé cheddar et oignon vert?

 

6$, chez Costco et sur la nouvelle plateforme de produits québécois Food To Go


Des plantes grasses

Non, il ne s’agit de petites succulentes, cette variété de plantes charnues qui décore si bien nos espaces, mais bien d’un burger! Beyond Meat présente ses nouvelles boulettes Beyond Burger. Par le biais d’un partenariat avec une usine de fabrication québécoise, les boulettes sont désormais offertes dans les grands marchés d’alimentation à l’échelle du pays. La récente version contient 20 g de protéines dérivées d’ingrédients à base de plantes comme des pois, des haricots et du riz et présente un marbrage provenant du beurre de cacao qui lui confère une texture fondante se rapprochant de celle du bœuf. Le préféré des tendances alimentaires!

Emballage de Beyond burger

8$ le paquet de deux boulettes, dans les supermarchés

*Note : Recherchez le cercle vert sur l’emballage et la mention 35% moins de lipides saturés pour vous assurer d’avoir le nouveau produit dans votre carrosse.


Des plantes en barres

Eh oui, on reste dans le registre des aliments faits à base de plantes! Cette fois-ci, c’est l’entreprise québécoise ProtiLife qui présente sa nouvelle gamme de barres protéinées à base de plantes. Disponibles en format individuel ou en boîte de 5 et de 12, les barres ProtiLife Plantes viennent en quatre différentes saveurs : agrumes et beurres d’amandes (surprenant et très léger en bouche), cacao et pacanes (une pure gourmandise!), double chocolat (très cacaoté) et beurre d’arachide chocolaté (on dirait carrément une friandise chocolatée Resse’s).

15$ pour une boîte de 5 barres, en épiceries, en pharmacies et sur protilife.com


Un goût incomparable!

Le marché des boissons végétales s’étend d’année en année, cela fait partie des tendances alimentaires de l’heure, mais les marques qui commercialisent les produits ne sont pas toutes intéressantes. Faites place à Elmhurst 1925! L’histoire de ce producteur de boissons végétales est aussi intéressante que ses produits. Pendant plus de 90 ans, Elmhurst fut une laiterie familiale new-yorkaise. En 2016, Henry Schwartz, crémier de 3e génération, décide de faire pivoter la laiterie pour la transformer en site de production de boissons végétales. Un an plus tard, la laiterie fut rebaptisée Elmhurst 1925, en hommage à l’exploitation familiale. Quant à leur gamme de produits, elle est gigantesque! Lait de cajou, d’avoine, d’amande, de noisette, sucré, non sucré, au chocolat, des colorants à café, des prêts-à-boire en portion individuelle… La rédaction a eu un gros coup de cœur pour la collection Barista pour café qui comprend un lait d’amande, d’avoine, de chanvre et de noix de cajou. Au-delà de la texture qui mousse aisément, c’est le goût riche qui surprend le palais et fait des petits matins, un moment doux.

Offerts dans certains supermarchés et Rachelle Bery (vérifier la localisation des magasins sur le site web de l’entreprise)


La gastronomie s’invite dans le sac de chips

Qui ne raffole pas des croustilles cuites à la marmite de Miss Vickie’s! Pour le plaisir des gastronomes, l’entreprise lance une nouvelle collection Signatures comprenant trois saveurs gourmandes : Truffe noire & parmesan, sel fumé à l’hickory et échalote & vinaigrette au cidre de pommes. Chacune d’entre elles mérite une brève description :

Truffe noire & parmesan

«Riche», voilà le mot parfait pour décrire cette saveur! L’arôme gras et terreux de la truffe noire, combiné au piquant et crémeux du parmesan, éveille assurément les sens. On aurait voulu que le goût du parmesan soit plus prononcé.

Sel fumé à l’hickory

Le fumage à l’hickory est l’un des plus prononcés et cela s’accorde très bien à la texture craquante des croustilles. Cette saveur est plus polyvalente et vous gagnerez à en déposer quelques poignées dans votre prochain plateau de charcuterie!

Échalote & vinaigrette au cidre de pommes

Quelle belle surprise que cette saveur! Sucrés et piquants à la fois, les arômes promettent un choc assuré pour les papilles! Cette belle combinaison s’accorde merveilleusement avec des fromages.

Trois sacs de croustilles derrière un plateau de charcuterie

4,50$, dans les supermarchés


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Kamúy: le nouveau restaurant caribéen de Paul Toussaint

Situé dans l’ancienne Taverne F dans le Quartier des spectacles, le Kamúy propose la cuisine d’inspiration caribéenne du chef Paul Toussaint depuis le 8 août dernier.

Après avoir passé trois ans aux commandes de la cuisine du restaurant Agrikol, Paul Toussaint a eu le goût de réaliser son nouveau projet: être à la fois chef et propriétaire. Avec l’aide de ses deux sous-chefs, Vincent Bolet et Ana Castillo, le chef d’origine haïtienne présente cette fois-ci une cuisine fusion caribéenne à ses clients. «On réinvente les classiques d’une cuisine fusion, en travaillant d’une manière raffinée, plus gastronomique», explique le chef Toussaint.

À manger?

Des mets frais et colorés qui expriment la belle diversité de saveurs qu’offre la cuisine des Caraïbes. Des plats tels le carpaccio de jicama explosent de couleurs et proposent aux papilles une expérience juteuse, croquante et sucrée.

Quant aux célèbres accras, ils viennent farcis de différents ingrédients, et s’accompagnent bien sûr de la traditionnelle sauce Chien. Les moins habitués de la cuisine des Caraïbes pourront découvrir des plats comme le tamal; une papillote garnie d’un curry de chèvre et d’une semoule de maïs enroulée d’une feuille de bananier et cuite à la vapeur.

Un plat de tamal

Pour les amateurs de saveurs douces, sucrées, mais tout de même audacieuses, les dombrés sont tout indiqués! Ces petits dumplings de patate douce (qui ont une apparence semblable à celle des gnocchis) baignent dans une bisque à la noix de coco et s’entremêlent de morceaux de pieuvre grillée. Un délice!

À boire?

Élaborée par la mixologue Valérie Chagnon, la carte des cocktails vient appuyer la philosophie du chef Toussaint. Principalement réalisées à base de rhum, de mezcal et de fruits exotiques, les boissons sont recherchées et complexes, et elles embaument d’enivrants parfums des îles.

Quant à la carte des vins, elle n’est pas en reste! Audacieuse, voire même un peu «funky», on y retrouve des vins nature de toutes les couleurs et de toutes origines. Une courte sélection de vins doux permet aussi de faire des accords mets/vins intéressants jusqu’au dessert.

À voir?

Le chef Toussaint souhaite qu’à travers Kamúy, la culture des Caraïbes rayonne, en passant par la nourriture, mais aussi par l’art. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on peut y observer les œuvres de l’artiste Oski (Olivier Vilaire) qui signe l’expérience visuelle du restaurant.

Intérieur du restaurant Kamuy

La conception architecturale quant à elle a été pensée par Sophie Buteau. Au fil du temps, les clients du Kamúy pourront observer sur les murs et dans l’espace, des œuvres du photographe Darwin Deleyres, des sculpteurs Remy-Jean-Eddy (Franco) et Normand Hamel, ainsi que du graphiste Williamson Dulcé.

Pour ce qui est du plaisir des oreilles, il n’a pas été oublié! Chaque semaine, des artistes offriront des performances musicales, créant ainsi une ambiance festive et joyeuse parfaite pour célébrer la beauté des Caraïbes.

Kamúy, au 1485 rue Jeanne-Mance, à côté du Musée d’art contemporain

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De la pizza gratuite pour la Semaine italienne de Montréal

La 27e édition de la Semaine italienne de Montréal a été lancée le 7 août dernier. Malgré une programmation principalement numérique, il est tout de même possible d’aller se promener en ville pour tâter le pouls du festival et faire le plein de spécialités italiennes.

Les Montréalais ont tendance à se rendre dans la Petite-Italie pour profiter des festivités, mais l’arrondissement Saint-Léonard regorge aussi de trésors d’origine italienne.

Scooter sur une terrasse de restaurant

Une offre qui fait plaisir

Bàcaro Pizzeria est un restaurant-bar de style italien qui met la pizza et le Nutella à l’honneur! La succursale de Saint-Léonard profite de la Semaine italienne de Montréal pour offrir des pizzas gratuites à ses clients. Les 15 et 16 août, de 14 h à 18 h, les amateurs de pizzas Margherita et pepperonis pourront se délecter gratuitement.

Devanture du restaurant Bacaro

La Semaine italienne de Montréal se déroule du 7 au 23 août 2020.

Il est possible de profiter de cette offre en terrasse, en salle à manger ou pour emporter, en plus de gouter aux autres spécialités cuisinées par le chef Angelo Mercuri. Les arancini à la panure légère et croustillante ou la burrata crémeuse entourée de prosciutto et de tomates cerises séchées sont des entrées qui ne déçoivent jamais.

Table de restaurant avec des plats et des verres dessus

Quant aux pizzas, le choix ne manque pas! Parmi les cinq pizzas blanches proposées trône la célèbre «fungo» (mozzarella, champignons, bacon et ricotta) et la «quattro fromaggi» (fromage de chèvre, bleu, provolone, ricotta et réduction de vinaigre balsamique). Et si vous préférez garnir votre pizza d’une louche de sauce tomate, les dix choix de «pizza rossa» seront vous faire hésiter longtemps.

Le restaurant propose également de «construire» votre plat de pâtes ou votre pizza vous-même en choisissant les garnitures et les sauces. Une option sans gluten est aussi offerte.

Plat de tortellini

Au dessert, il est presque impossible de passer à côté des beignets chauds au Nutella et de la pizza au Nutella.

Beignets au Nutella

Les vins

Fait intéressant : presque la totalité de la carte des vins est offerte au verre de 5 et de 8 onces. On peut donc se sentir comme à Venise en commençant par une coupe de Prosecco Carpène Malvolti, se promener en Toscane grâce à un verre Castello Di Pomino 2017, un blanc frais aux notes d’acacia et de pêche parfait pour l’apéro. Et pourquoi ne pas se diriger vers le Sud, dans la région des Pouilles, avec le rouge Masseria Noha Primitivo 2015? Sa robustesse et ses arômes de moka, de chêne et de fruits noirs s’accorderont merveilleusement aux pizzas de la Maison.

Coupe de vin blanc

Bàcaro Pizzeria, au 6820 rue Jean-talon Est, à Saint-Léonard.

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L’arme secrète du nouveau Café Holt

Situé au deuxième étage du fraîchement rénové Holt Renfrew Ogilvy, le Café Holt a ouvert ses portes le 26 juin dernier avec à son bord le chef Yacir Nakhaly. Notre journaliste s’y est rendue pour lui piquer une petite jasette afin d’en savoir un peu plus sur ce nouveau restaurant dont tout le monde parle.

Entrée du Café Holt

En me tenant face à l’immense porte du Café Holt, j’ai aussitôt été empreinte par la chaleur des boiseries, des tapis bruns et des fioritures dorées du hall d’entrée. Inspirée du glamour de l’époque Gatsby des années 1940 à Hollywood, la décoration du restaurant a été pensée par le cabinet de design parisien Laplace. Lorsqu’on y pénètre, chacun des détails attire l’œil: les tables et le mur en marbre, les fauteuils et les tabourets en velours rouge, les banquettes en cuir beige, les colonnes de bois éclairées par le haut, le sublime bar qui trône au centre du café, et surtout, le luminaire en forme de soleil au-dessus de celui-ci. La décoration est très réussie; elle invite au plaisir et stimule l’appétit.

Un chef à découvrir

Le chef Yacir Nakhaly s’est joint à moi rapidement, et pendant plus de 45 minutes, il m’a parlé avec passion de sa cuisine. J’ai alors pu comprendre que le mariage des saveurs était l’épicentre de ses créations. D’origine marocaine, Yacir a fait ses classes dans des palais du Maroc, tel l’hôtel Eden Plaza, ainsi qu’en France. Depuis son arrivée à Montréal en 2011, il est passé par les cuisines du Decca77, du Fratello, du Apollo et de l’hôtel Saint-James en plus d’avoir performé à l’émission Les Chefs!.

Yacir Nakhaly

Lorsqu’on regarde la carte, on remarque très vite qu’il aime réinventer les classiques et qu’il accorde beaucoup d’importance aux produits locaux ainsi qu’à l’environnement. Tout comme celle du Renoir, la cuisine du Café Holt est munie de la technologie ORCA. Ce petit appareil imite le processus de digestion naturelle et permet une gestion des déchets alimentaires exemplaire en les transformant en un liquide respectueux de l’environnement. De plus, les poissons et les fruits de mer servis au restaurant sont tous certifiés Ocean Wise, une certification qui encourage une pêche durable et écoresponsable.

L’offre et la demande

À l’heure actuelle, le restaurant propose uniquement le menu lunch en semaine et le menu brunch les fins de semaine, mais le chef Yacir espère offrir ses délices à une clientèle de soir à compter de la fin août.

«Mon menu du soir est déjà prêt et la carte est plus élaborée que celle du midi», affirme Yacir Nakhaly. «Je souhaite également instaurer l’heure du thé ainsi que le happy hour, car les clients défilent de l’ouverture à la fermeture presque sans interruption», précise-t-il.

En effet, dès mon arrivée à 13 heures, le café était achalandé et il l’a été jusqu’à mon départ aux alentours de 16 heures. Quant à la clientèle, elle est plus variée que je ne l’aurais pensé. Majoritairement des femmes, mais de tous âges et de tous horizons; pas seulement des clientes du Holt Renfrew Ogilvy.

À cet effet, on pourra accéder au restaurant par l’ascenseur situé sur la rue de La Montagne lorsqu’il sera ouvert en dehors des heures du magasin.

Assez parlé, mangeons!

Après 45 minutes à entendre parler le chef de ses créations en buvant un Rossini (Prosecco et fraises), mes papilles étaient plus affolées que jamais! J’ai commencé mon repas par le classique des classiques: le tartare de bœuf. Dès la première bouchée, on constate que c’est dans les détails que les origines maghrébines du chef Yacir se font sentir. Les échalotes marinées qui accompagnent le tartare sont légèrement épicées, probablement avec du ras-el-hanout… Évidemment, le chef est timide à révéler ses petits secrets de saveurs.

J’ai par la suite eu la chance de déguster la salade de tomates et de burrata.

«Je vous en ai mise une de côté, car elle part très vite à l’heure du midi», m’avoue le chef Yacir.

Salade de burrata

Lorsque l’assiette a été déposée sur la table, j’ai tout de suite compris qu’elle allait devenir le plat fétiche du menu midi. C’est sur une compotée de tomates confites qu’est déposée une immense tranche de tomate Heirloom, une brunoise de concombre, de radis melon d’eau et de croûtons de seigle. Au centre, est posée une parfaite burrata crémeuse décorée de micropousses de coriandre et de tranches de radis melon d’eau. Une belle exécution; une combinaison réussie entre les textures et les saveurs!

«Mon but est de voir les gens venir au restaurant juste pour manger, que ce ne soit pas seulement un arrêt après une séance de magasinage.»Yacir Nakhaly, chef au Café Holt

Par la suite, en voyant le plat de raviolis de burrata, j’ai tout de suite eu envie d’y plonger ma fourchette, jusqu’au moment où j’ai aperçu le chef s’aventurer vers moi avec un onglet de bœuf à la main. Nous en avions beaucoup parlé à mon arrivée; l’onglet de bœuf est cuit lentement sous vide dans une marinade (secrète une fois de plus) avant de passer rapidement sur le grill. La cuisson est parfaite, juste saignante et il est servi sur un jus au porto savoureux, mais pas trop riche.

Ravioli

Au dessert, j’ai eu droit à une révélation! Une glace à la moutarde à l’ancienne et au poivre rose. Cette combinaison fonctionne merveilleusement dans un sandwich, mais elle est aussi sensationnelle pour une glace maison. Quelle audace!

Crème glacée

Quant à la carte des vins du midi, elle est courte, mais efficace. En échange, celle des cocktails et des mocktails est plus généreuse. Des bières et des cidres québécois sont également offerts.

Conclusion

À la question: retournerais-tu manger au Café Holt? Ma réponse est: oui, sans hésiter! Le service est courtois et attentionné sans être intrusif – et on adore l’uniforme chemise blanche, pantalon beige et espadrilles Adidas des serveurs. L’ambiance décontractée/chic convient à de nombreux styles et les prix des plats sont raisonnables: on peut s’attendre à payer entre 16$ et 19$ pour les entrées et entre 18$ et 29$ pour les plats principaux de la carte du midi.

En ce qui concerne le chef Nakhaly, son talent est indéniable; il joue avec les ingrédients avec une main de maître! Un chef à surveiller de très près…

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La révolution des légumes en conserve

Grâce aux nouveaux procédés de mise en boîte, les légumes ont maintenant fière allure entassés dans leur conserve. On se souvient tous des haricots ramollis d’un vert douteux que nos grand-mères servaient à côté d’une tranche de pain de viande et d’un monticule de patates pilées, mais ce temps est révolu!

Del Monte présente ses trois nouveaux légumes en conserve pour salades: betteraves en dés, carottes râpées et céleri-rave en julienne. Contenant moins d’eau, les légumes conservent une texture croquante; parfaits pour cuisiner des salades sur le pouce.

Les légumes pour salades Del Monte, 2$, chez IGA et Métro


Des idées pour les cuisiner

Betteraves en dés

Poser les betteraves sur des feuilles de laitue, verser un filet d’huile d’olive, de l’oignon rouge et de la feta ou du chèvre émietté. Poivrer généreusement, et voilà une délicieuse salade composée.

  • Plus simple encore: mélanger les betteraves avec de l’oignon rouge finement ciselé et une poignée d’herbes fraîches – ciboulette, estragon, aneth, etc. Ajouter une vinaigrette maison composée d’huile d’olive, de vinaigre de vin et de sirop d’érable.

Carottes râpées

Déposer les carottes dans un bol et ajouter une poignée de raisins secs, des poivrons en dés, un peu de mayonnaise et des amandes. Poivrer généreusement et ajouter un petit bouquet de persil frais ciselé.

  • Pour les palais plus aventureux: mélanger les betteraves avec de l’oignon rouge finement ciselé et une poignée d’herbes fraîches – ciboulette, estragon, aneth, etc. Ajouter une vinaigrette maison composée d’huile d’olive, de vinaigre de vin et de sirop d’érable.

Céleri-rave en juliennes

Réaliser une vinaigrette à base de mayonnaise, de yogourt grec, de câpres, d’estragon et de moutarde de Dijon. Poivrer et touiller avec la julienne de céleri-rave.

  • En duo: le céleri-rave et les carottes sont amis, alors n’hésitez pas à les combiner.
  • Rehausser la purée: autre astuce, ajouter une boîte de julienne de céleri-rave aux pommes de terre avant de les réduire en purée.
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Burger de poulet avec mayonnaise aux olives et Queijo São Jorge (AOP)

Montrez vos talents de grillardin en servant un burger de poulet avec des garnitures et des accompagnements uniques comme la mayonnaise aux olives Gaeta d’Italie et le Queijo de São Jorge (AOP) aux Açores, un fromage de lait cru exceptionnel.

Le Queijo de São Jorge aux Açores et les olives Gaeta d’Italie détiennent des appellations d’origine protégée (AOP) qui soulignent la reconnaissance européenne d’un produit agricole ou d’un aliment dont le cycle de production, de la matière première au produit fini, est effectué sur un territoire donné.

Burger de poulet avec mayonnaise aux olives et Queijo São Jorge (AOP)

Portions: 4

INGRÉDIENTS

  • 30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
  • 5 ml (1 c. à thé) d’herbes de Provence
  • Le jus de 1 citron
  • 2 poitrines de poulet, coupées en deux escalopes
  • 1 oignon rouge, coupé en rondelles
  • 4 pains briochés 
  • 90 ml (6 c. à soupe) de mayonnaise
  • 12 olives vertes Gaeta d’Italie, en brunoise fine
  • 4 tranches de Queijo de São Jorge
  • 4 feuilles de laitue
  • Sel et poivre noir du moulin

PRÉPARATION

  1. Préchauffer le barbecue à chaleur maximale.
  2. Dans un bol, mélanger l’huile d’olive, les herbes de Provence, le jus de citron, du sel, du poivre et le poulet. 
  3. Faire saisir les rondelles d’oignon rouge de 2 à 3 minutes de chaque côté. Saler, poivrer et réserver.
  4. Dans un bol, mélanger la mayonnaise et les olives Gaeta. Vérifier l’assaisonnement, puis réserver.
  5. Saisir le poulet 2 minutes de chaque côté. Poursuivre en cuisson indirecte, couvercle fermé pendant 8 minutes.
  6. Déposer le São Jorge sur le poulet grillé et laisser fondre 1 minute.
  7. Étaler la mayonnaise aux olives sur chaque pain brioché.
  8. Ajouter la laitue, les rondelles d’oignons et le poulet.
  9. Servir, accompagné de frites de patates douces et de légumes grillés.

Recette du chef Jonathan Garnier, réalisée pour le site bienplusquedesaliments.ca qui fait la promotion des boissons et des aliments européens au Canada.

Info

Pour plus d’informations sur les Açores et ses fromages, lisez l’article de la journaliste Maryse Deraîche: «Les Açores: l’archipel du fromage».

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