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Service alimentaire mobilisateur

Un an et demi après son ouverture, l’épicerie Le Détour installée dans le Bâtiment 7 à Pointe-Saint-Charles dessert 800 ménages tout en mobilisant 435 membres.

Dressant le bilan du projet, la coordonnatrice Marie-Claude Rose est fière de l’engagement des 235 bénévoles. «Ils travaillent avec cœur. Et ce qui me touche le plus, confie-t-elle, c’est leur conviction de vouloir passer à une autre forme économique que le capitalisme.»

Objectif atteint pour le Bâtiment 7

Ces gens de tout âge ont envie d’offrir trois heures de leur temps par mois. Le jour de notre passage, Anne, une maman de deux adolescents explique qu’en échange de son bénévolat, elle obtient une réduction de 15 % sur son épicerie.

Leur implication se traduit par des petits gestes. La cafetière est vide. Un consommateur la remplit. Sur une affiche, une date mentionne la dernière fois que les plantes ont été arrosées. Un bon samaritain va prendre un pichet d’eau pour les arroser.

Enfin, les gens viennent aussi pour des valeurs écologiques. Ils apportent leurs contenants et font des achats en vrac. Les aliments invendus sont réutilisés. Une fois par semaine, des bénévoles préparent des sauces à spaghetti ou soupes aux légumes.

«L’an dernier, nous avons eu des pertes alimentaires de l’ordre de 1,5%. C’est bien peu par rapport à 14% dans les grandes surfaces», note l’ancienne sociologue de formation.

La coordonnatrice de l’épicerie autogérée Le Détour, Marie-Claude Rose, dresse un bilan de ce projet auquel adhèrent 435 membres. Photo: Annie Bourque

Le Détour n’est pas une épicerie fine ni bio. On y trouve aussi des saucisses à hot-dog et autres aliments qui répondent aux besoins des gens, assure Mme Rose.

L’épicerie vise à donner un service d’alimentation à ceux qui habitent à un kilomètre à la ronde, alors que le quartier représente le désert alimentaire.

«Nous avions réalisé que l’épicerie de moyenne surface, la plus proche était à 1,5 kilomètre», illustre-t-elle.

Production locale

Des liens ont été créés entre les producteurs locaux et Le Détour. «On achète notre pain d’une boulangerie, La Bête à pain, non loin d’ici. Les pousses sont fabriquées à Pointe-Saint-Charles de même les tartinades de cacao», énumère Mme Rose.

Les fruits et légumes proviennent du marché central de Montréal. Le 15 septembre, son équipe a évalué que sur les 50 fruits et légumes en magasin, quelque 46 d’entre eux étaient produits dans un rayon de moins de 50 kilomètres.

Autonomie financière

L’ancien conseiller municipal Marcel Sévigny croit en l’avenir du Bâtiment 7, juste en arrière de lui et de l’Épicerie Le Détour. Photo: Annie Bourque

Marcel Sévigny, un des membres fondateurs de l’épicerie Le Détour, souligne que des gens osent aller à l’encontre des valeurs dominantes en s’investissant dans ce projet collectif. «Ce n’est pas nécessairement facile, dit-il, mais on réussit un certain de nombre de choses.»

L’épicerie Le Détour et le Bâtiment 7 représentent des modèles opposés à l’individualisme et à la quête de profits.

«Nous tentons de nous distancer de l’État qui maintient souvent les groupes communautaires sous forme de tutelle. On essaie de chercher une autonomie financière», mentionne M. Sévigny.

L’ex-conseiller municipal poursuit ses démarches pour faire déplacer deux projets de condos plus au nord de façon à laisser l’espace pour la création de jardins communautaires.

À l’intérieur du Bâtiment 7, on compte 17 types d’ateliers tels que sur la soudure, la mécanique, la céramique, le vélo et la peinture. D’autres projets sont dans les plans, dont une éventuelle garderie, la fabrication de cidre et la cueillette d’eau de pluie.

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Time Out Market Montréal est enfin ouvert!

On l’attendait depuis longtemps, le Time Out Market alimentaire de 40 000 pi2 abritant 16 restaurants, 3 bars, une cuisine de démonstration, une école de cuisine, une boutique et une immense salle à manger de 550 places au cœur du centre Eaton!

Jeudi dernier, l’expérience culinaire et culturelle Time Out Market commençait, pour le plus grand plaisir des gourmands de la métropole.

À quoi s’attendre en s’y rendant? À une nourriture savoureuse et innovante cuisinée par de grands chefs montréalais, à une ambiance de fête et de convivialité dans un décor somptueux dominé par le bois et des tons sobres, à des prestations artistiques transcendantes, à des alcools raffinés et choisis avec soin par des professionnels du domaine… On peut s’attendre à vivre un moment d’enfer, finalement!

De petits plats de rue

Il y a une panoplie de bons petits plats équilibrés et réfléchis au Time Out Market. Par exemple, il est impossible de résister à un bol de ramen tonkatsu du comptoir japonais Marusan. Les nouilles sont goûteuses et cuites à la perfection. Et que dire du bouillon, riche et rempli de mille et une saveurs issues du pays du Soleil levant!

Pour les amateurs de la gastronomie du sud-est de l’Asie, c’est Phong Thach et son équipe du Red Tiger qui prennent la relève en proposant des plats vietnamiens typiques inspirés de la cuisine de rue. Surtout, ne repartez pas sans avoir croqué dans leur bánh mì, préalablement trempé dans la soupe servie en accompagnement qui a pour fonction de remplir le pain des parfums du bouillon et de l’attendrir quelque peu.

Le Grumman ’78, qui s’est fait connaître par son célèbre food truck de cuisine fusion-mexicaine, propose bien sûr ses délicieux tacos faits de viande effilochée. Les copropriétaires, Gaëlle Cerf et Hilary McGrown, et leur acolyte, le chef Sébastien Harrison Cloutier, vous feront mettre la salade de jicama dans vos favoris de l’année, c’est garanti!

De fins menus

Les chefs le plus représentés au Time Out Market sont Charles-Antoine Crête et Cheryl Johnson, qui proposent des plats élaborés à trois comptoirs; Foodchain et ses salades fraîches et croquantes; Mont-réal Plaza Deli, qui offre des plats simples, mais rehaussés, comme la salade de crevettes croustillantes et de canard confit. Et finalement, on trouve la cuisine du fabuleux Montréal Plaza au comptoir Charles-Antoine Crête et Cheryl Johnson Chefs Signatures. On peut y déguster des plats délicats tels que le tartare du jour au popcorn et autres fantaisies culinaires du célèbre duo.

Pour les amateurs de pâtes italiennes qui apportent réconfort et satisfaction, ça se passe au comptoir du restaurant Il Miglio, de Claude Pelletier et Mélanie Blouin (aussi copropriétaires du Club Chasse et Pêche)! Le plat de campanelle aux champignons deviendra rapidement un incontournable du Time Out Market tellement il est bien exécuté; les pâtes cèdent sous la dent, la sauce est crémeuse sans être lourde ou trop abondante, alors que les champignons apportent de fines saveurs boisées et juste assez terreuses pour en faire un plat chaud d’hiver.

Les chefs Leigh Roper et Vincent Russell, quant à eux, vous feront vivre une expérience complètement différente avec leur feta chaud recouvert d’orange caracara brûlée, de courge poivrée et de graines de citrouille. Le tout est accompagné d’un petit pain bien huilé et rôti sur le gril, ce qui lui confère un fabuleux goût de poêle à bois d’antan.

Plaisirs sucrés

Au tour de Jeffrey Finkelstein, de la boulangerie Hof Kelsten, d’offrir des délices au comptoir Hof Sucrée. Le jello de truffe au chocolat a fait l’unanimité auprès des journalistes. Léger, onctueux et très chocolaté, il est accompagné d’une petite mousse à la noix de coco divinement douce sur la langue. Difficile de croire que ce dessert est sans gluten et végétalien!

La crèmerie Dalla Rose, qui permet aux habitants de Saint-Henri de se sucrer le bec depuis 2016, propose ses légendaires sandwichs à la crème glacée aux clients avides de sucreries. L’option végétalienne est faite de glace à la noix de coco farcie de fraises du Québec, alors que le sandwich original est fait de crème glacée à la vanille et farci au caramel salé.

Trois endroits où lever le coude

Le Time Out bar regorge de recettes de cocktails issues des meilleurs bars de la ville. Les mixologues du Coldroom, du Royal, du 4e Mur, du Gokudo, du El Pequeño, du 132 Bar Vintage, du Mal Nécessaire, de Perles et Paddock, du Cordova et du Pelicano apposent leur signature sur les cocktails qui seront servis à ce comptoir audacieux.

Le bar à bières suggère une belle sélection de bières de microbrasseries québécoises. Les broues médaillées de Dieu du Ciel et de Pit Caribou figurent parmi les préférées.

Le bar à vins rassemble des douzaines de bouteilles de toutes les régions viticoles du monde, que ce soit la France, l’Argentine ou les derniers produits du terroir québécois. On y propose du vin rouge, blanc et rosé, des bulles, et une sélection exclusive de vins naturels, orange, biologiques et végétaliens est au rendez-vous!


La liste complète des restaurants:

• Marusan

• Le Red Tiger

• Grumman ’78

• Foodchain

• Montréal Plaza Deli

• Charles-Antoine Crête et Cheryl Johnson Chefs signatures

• Il Miglio

• Club Chasse et Pêche

• Foxy

• Burger T

• Moleskine

• Romados

• Olive et Gourmando

• Paul Toussaint

• Hof Sucrée

• Dalla Rose

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Restauration: survivre dans un milieu cruel

Alors que de nombreux restaurateurs cherchent désespérément de la main-d’œuvre et que plusieurs meurent au bout de quelques années, des institutions comme La Binerie Mont-Royal, fleuron de la cuisine québécoise, sont ouvertes depuis un temps record. Et s’agrandissent!

Toujours bondé, le petit local de l’avenue Mont-Royal a vu défiler maints Montréalais affamés depuis 80 ans. Afin de pouvoir accueillir un plus grand nombre de gourmands en quête d’un bon plat de «bines», Philippe S. Brunet et Jocelyne G. Brunet, les propriétaires des lieux depuis 14 ans, se sont déplacés à quelques pas seulement, sur la rue Saint-Denis.

Même décor à la Binerie

Soyez sans crainte, le décor à la canadienne et l’ambiance «bon vivant» ont été conservés! En effet, on trouve sur les murs de La Binerie la série d’illustrations Nos Canadiens d’Autrefois d’Edmond-Joseph Massicotte, un illustrateur québécois qui dépeint les traditions canadiennes de l’époque. Les comptoirs et les tabourets ont suivi eux aussi…

Sur deux étages, le local compte 95 places assises. Et côté menu, tous les classiques sont demeurés sur la carte! La tourtière, les «bines», le ragoût de boulettes, le pâté chinois et le pouding chômeur trônent à côté de quelques nouveautés. De plus, afin d’attirer les fêtards à la sortie des bars, la Binerie prolongera ses heures d’ouverture les jeudi, vendredi et samedi. En effet, les amateurs de classiques québécois pourront y manger jusqu’à 4 h du matin. Trop tard pour un deuxième souper? Pas de problème, il n’est jamais trop tôt pour déjeuner.


La Binerie Mont-Royal, maintenant au 4167 rue Saint-Denis, à Montréal

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5 endroits où sortir ce week-end

Ne vous laissez pas abattre par la grisaille et parcourez ces suggestions d’activités pour planifier votre week-end!

Mtl à table

Repas entre amis

À vos fourchettes…prêts…mangez! Le festival Mtl à table entame sa 8e édition ce week-end et plus de 150 restaurants y participent pour permettre aux gourmets et aux gourmands de découvrir leurs tables à des prix peu copieux. Des menus de soupers à 23$, 33$ et 43$ et des brunchs à partir de 17$ ont été élaborés pour l’occasion. Tous mettent à l’honneur la gastronomie et les bons produits du terroir québécois. Certains affichent déjà complet, n’oubliez pas de réserver!
Dans toute la ville, du 1er au 13 novembre

Rocky Horror Picture Show

Cinéma Impérial de Montréal

Incontournable rendez-vous de l’Halloween à Montréal, le Rocky Horror Picture Show rend hommage à ce film mythique dans l’ambiance rétro et mystérieuse du Cinéma Impérial. Sur scène, des acteurs reprennent les passages cultes du scénario tout en sollicitant la participation du public qui est d’ailleurs invité à venir déguisé. Hilarant, épeurant et déjanté, ce spectacle est strictement réservé aux adultes!
Au Cinéma Impérial, jusqu’au 2 novembre

Bangarra Dance Theatre

Bangarra Dance Theatre

«Faire du feu», c’est la signification du nom de Bangarra, une troupe australienne dont le spectacle mélange la danse contemporaine et la culture aborigène. Sur scène, dix-sept danseurs aguerris livrent une performance envoutante en combinant des chorégraphies techniques et des prestations théâtrales. Primitif, tribal et essentiel, ce ballet est un hommage aux communautés aborigènes et à la Mère Nature qui leur est chère.
Au Théâtre Maisonneuve, jusqu’au 2 novembre

Polo & Pan en concert

Concert de Polo & Pan

Voilà bientôt deux ans que Paul Armand-Delille et Alexandre Grynszpan, alias Polo & Pan, ont fait vibrer le public montréalais pour la première fois avec leur musique électro aux influences hybrides, teintée de notes tropicales et de sonorités fantaisistes. Conquis par sa verve, les DJ parisiens ont multiplié les retrouvailles, par -20°C à l’Igloofest ou dans l’ambiance caliente des Francos, et reviennent diffuser leurs ondes positives au MTelus ce week-end!
Au MTelus, samedi 2 novembre

Décathlon au Centre Eaton

Équipe du Décathlon au Centre Eaton

Les adeptes du sport et du plein air l’attendaient depuis des années, un magasin Décathlon a enfin ouvert ses portes au centre-ville de Montréal. Cette enseigne française doit son succès à un modèle d’affaires bien rodé: elle conçoit, fabrique et vend ses propres articles à des prix ultras concurrentiels. Tapis de yoga, raquette de tennis, sac de rando ou vêtements chauds, toute la famille y trouve son compte!
Au Centre Eaton, ouvert tous les jours

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Miljours Studio a pignon sur rue

Marie-Anne Miljours
Anne-Marie Miljours

Le 23 octobre dernier, la fondatrice de Miljours Studio, Marie-Anne Miljours, ouvrait sa toute première boutique sur la rue Beaubien Est, à Montréal.

Après avoir terminé des études en gestion de la mode, concentration design et stylisme, à l’École supérieure de mode de Montréal (UQAM), Marie-Anne s’est lancée dans la maroquinerie. En créant sa marque il y a cinq ans, elle désirait offrir des articles inclusifs, qui conviendraient à tous et respecteraient la philosophie du slow made.

Les créations Miljours sont entourées d’une sélection minutieuse d’articles choisis avant tout pour leur qualité et leur design réfléchi.

L’aspect environnemental tient une place centrale dans la mission de Marie-Anne. Ses créations sont fabriquées à partir de cuir de vache italien tanné écologiquement avec des substances exemptes de produits chimiques.

Aujourd’hui, en tant que propriétaire de boutique, elle se fait un point d’honneur de mettre de l’avant le travail d’artisans canadiens qui ont le désir de créer des produits écologiques et durables. C’est pourquoi un espace de 500 pi2 sera disponible en tout temps pour la location temporaire, mais également pour l’organisation d’activités créatives.

Boutique Miljours

 

 

 

 

 

 

Miljours Studio
426, rue Beaubien Est
Montréal

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Le métier de boulanger se réinvente

«Les boulangers confectionnent et mettent en forme des pâtes à pain, contrôlent la fermentation et font cuire des produits de boulangerie.» Cette description du métier de boulanger d’Emploi Québec est en voie d’être revue.

Une nouvelle boulangerie a ouvert ses portes le 9 octobre dernier dans Villeray: la boulangerie Jarry. À son bord, on retrouve le boulanger Dominique Gauvrit. Formé en France, et ayant fait ses classes chez Première Moisson, Dominique a jugé important d’ajouter une corde à son arc.

«La particularité de notre boulangerie, c’est qu’on a un moulin, on moud nos grains nous-même, on fait notre propre farine», explique-t-il.

Plusieurs raisons ont amené Dominique Gauvrit à choisir la double profession de boulanger-meunier: «Je travaille des grains biologiques provenant d’agriculteurs locaux, et il est essentiel pour moi de fabriquer des pains ayant de grandes qualités nutritives. À une certaine époque, le pain était le produit le plus consommé dans le monde, il constituait environ 70% de l’alimentation des gens, et personne ne souffrait de carences nutritionnelles. En contrôlant mes farines, je peux faire des pains nutritifs et savoureux. Il n’y a pas de farine raffinée ici.»

«Nos farines sont plus complexes, plus nutritives, plus savoureuses, et elles me permettent d’offrir un pain bon pour le corps et pour l’âme, un pain qui fait du bien!»-Domnique Gauvrit, boulanger et propriétaire de la Boulangerie Jarry

L’agriculteur

En plus de vouloir offrir des pains de qualité à ses clients, M. Gauvrit souhaite faire rayonner le métier d’agriculteur. «Je souhaite me rapprocher de l’agriculteur et promouvoir son travail. Le fait de faire ma farine raccourcit la chaîne entre la matière brute et le produit fini, ça crée un lien direct avec la production agricole. Avant d’ouvrir la boulangerie, je suis allé discuter avec les agriculteurs, je me suis rendu sur place pour visiter les champs de blé. Voir de près leur travail, les écouter parler de leurs astuces afin d’éliminer les produits chimiques de la terre, constater l’immensité des champs et tout le travail que cela implique, ça met en lien avec la matière, ça nous relie au métier», précise M. Gauvrit.

«Mes parents étaient agriculteurs. J’avais donc le désir de me rapprocher de mon origine familiale, de bien nourrir les gens, de travailler en relation directe avec les travailleurs de la terre, de leur donner de la visibilité», ajoute-t-il. Quand on vit en ville, on perd de vue l’origine des produits, d’où viennent les choses, comment elles sont conçues. Et puis, redonner de la visibilité aux agriculteurs nous reconnecte avec la matière première.

Le meunier

Ne s’improvise pas meunier qui veut! Moudre et transformer des farines demandent une expertise qui s’acquiert avec le temps et la pratique. «Je ne vends pas ma farine, elle ne sert qu’à ma boulangerie. Être meunier, c’est un métier en soit, et cela demande des années de peaufinage pour le maîtriser parfaitement, nuance Dominique. Je n’ai pas la prétention de me dire meunier, je souhaite seulement raccourcir la chaîne avec la matière première et rapprocher les communautés.»

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Le Central: une destination gastronomique unique

Personne n’avait vraiment entendu parler du Central; même les médias étaient dans le noir. Alors, quelle belle surprise ç’a été d’apprendre l’ouverture de cette nouvelle halle gourmande!

Le Central, c’est un grand espace de 20 000 pi2, c’est 700 places assises, c’est 25 restaurants qui proposent des saveurs et des parfums de partout dans le monde pour offrir une expérience gourmande des plus mémorables.

Situé à l’angle de la rue Sainte-Catherine et du boulevard Saint-Laurent, Le Central prend place au Quartier des spectacles, un point névralgique de la métropole pour ce qui est de la culture. Après cinq années de travail acharné, le projet, propulsé par la Société de développement Angus, en partenariat avec La Tribu, firme de l’industrie du spectacle et du divertissement, a vu le jour le 17 octobre dernier.

«Le Central, c’est une belle photo de la gastronomie montréalaise», explique Danny St Pierre, porte-parole et investisseur du projet. «Il a été mené par des Montréalais, pour des Montréalais», ajoute-t-il.

Guillaume Sasseville, designer, Lia Ruccolo, architecte et Jason Cantoro, artiste visuel, ont tous trois conçus le mobilier, l’aménagement des lieux ainsi que les œuvres murales qui mettent en appétit. L’espace vaste où figurent des rangées de tables communales bouillonne de gastronomes affamés. Voici quatre comptoirs à découvrir.

Bagado

Glace

Derrière ce comptoir coloré, vous trouverez Monica Rodriguez préparant des glaces et des sorbets maison d’une onctuosité incroyable. Osez l’étrange combinaison framboise-poivron rouge; c’est surprenant et totalement réussi! Et surtout, ne partez pas sans avoir essayé la pâte de fruits au chocolat et quelques-unes des mignardises, dont celle aromatisée à l’amaretto. Du plaisir en bouche!

Le Gras Dur

Poutine

Si vous avez envie d’une poutine ou de burgers bien juteux, le comptoir Le Gras Dur saura satisfaire votre désir. Déjà très connu auprès des amateurs de cuisine de rue, le comptoir propose ses grands classiques comme la poutine Tousqui (vainqueur au Festival de la poutine de Drummondville) et la cheeseburger (qui a remporté la deuxième place à la Poutine Week de 2017). Entièrement faits maison, les petits plats gourmands vous font ressentir le réconfort de «par chez nous»!

La République démocratique du jambon (RDJ)

Charcuterie

Petite salaison artisanale établie à Sherbrooke, la RDJ fabrique des charcuteries savoureuses ne contenant pas d’agents de conservation et préparées dans le respect des matières premières. En plus des plateaux de charcuteries, elle vous propose des sandwichs classiques tels le jambon beurre et le porchetta, que vous pourrez faire descendre avec une bonne Fenaison, une bière québécoise de la Brasserie 11 comtés.

Trou de beigne

Beignes

En vous présentant au comptoir du Trou de beigne, vous serez d’abord séduit par les fûts de boissons végétales qui ornent le comptoir, avant de vous régaler des trous de beigne au café. Cette entreprise montréalaise fabrique des beignes artisanaux roulés, cuits et glacés sur place pour le plaisir de les savourer chauds. Faits à partir d’huile de noix de coco biologique, les beignes sont légers et aériens, et ils sont offerts en six saveurs différentes.

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Trois nouveaux cafés à découvrir à Montréal

Que serait Montréal sans ses cafés conceptuels, rassembleurs et réconfortants? Ils sont l’âme de chaque quartier et le repère de ceux qui ne sauraient commencer la journée du bon pied sans leur dose de caféine. Tout beaux, tout chauds, Métro en a testé trois petits nouveaux!

Caffè in Gamba

Le Mile End est un quartier incontournable pour les amoureux du bon café. Parmi les meilleures adresses, on trouve le Caffè in Gamba, élevé au rang d’institution depuis son arrivée sur l’avenue du Parc en 2007. Bonne nouvelle, un second comptoir a récemment ouvert sur Saint-Viateur. On y vient notamment pour savourer d’excellents lattés – préparés par les frères Caron, plusieurs fois récompensés pour leur savoir-faire – mais aussi pour se procurer les grains d’une sélection pointue d’artisans torréfacteurs à déguster à la maison.

Au 71 rue Saint-Viateur Est (ouvert du lundi au vendredi), et au 5263 avenue du Parc 

*Les frères Caron ont remporté la première et la deuxième place du concours art latté du festival du café qui avait lieu le week-end dernier.

Par Amélie Revert

Café Troisième tasse

Situé dans le Village, à deux pas du métro Papineau, le Café Troisième tasse vient remplacer un Café Dépôt défraichi, fermé depuis longtemps déjà. Contrairement à son prédécesseur, l’endroit propose des viennoiseries et des cafés achetés auprès de fournisseurs locaux (Café Pista, Escape, Zab, Croissant Croissant). Il mise ainsi sur des produits de qualité et une ambiance lumineuse parfaite pour venir travailler ou prendre un breuvage entre amis. Déjà spacieux, le café devrait être agrandi prochainement puisque son deuxième étage est presque terminé.

Au 1800 Sainte-Catherine Est

Par Zoé Magalhaès

Éclair

Les amateurs de bon café aiment aussi les bons livres. Tel est le mantra du café Éclair, qui approvisionne son percolateur auprès du torréfacteur berlinois The Barn et sa micro librairie auprès de maisons d’éditions indépendantes soigneusement choisies. Les ouvrages, offerts en français et en anglais, portent sur une thématique qui change à chaque saison (le voyage, l’argent, le danger…). Des soirées de lecture et de lancement permettent d’en rencontrer les organisateurs. On y bouquinerait des heures, lové sur la divine banquette en velours ou accoudé à l’îlot derrière lequel les baristas préparent de délicieux lattés, dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

Au 12 rue Maguire

 

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Une journée à l’italienne

Ah l’Italie! On en rêve tous. Le climat méditerranéen, les ruines antiques, le charme de ses habitants, et surtout, l’opulence de sa gastronomie. Visitez l’Italie sans quitter Montréal le temps d’une journée grâce aux meilleurs restaurants et cafés italiens de la ville.

Déjeuner-brunch 

brunc italien

Rendez-vous dans le Vieux-Montréal pour commencer cette visite culinaire, direction Jacopo. Ce restaurant du groupe Antonopoulos sert un nouveau brunch à l’italienne: Brunch & Bellini. Tous les week-ends, le restaurant propose une combinaison de spécialités locales italiennes telles que le toast alla francese con mascarpone, un pain doré aux amandes et au mascarpone monté à l’érable, et une panoplie de plats d’œufs revisités à l’italienne, tels que les cacio e pepe, des œufs brouillés avec pecorino, parmesan et poivre noir, et les uova pomodoro, des œufs pochés dans une riche sauce tomate, servis avec une focaccia maison. Profitez au maximum d’un brunch entre amis en optant pour le kit Bellini sur mesure, un sceau comprenant des cannettes de prosecco et de la purée de pêche pour faire vous-même votre Bellini à table.

Jacopo, 436, place Jacques-Cartier

Lunch et café 

Antipasti

L’Italie dans Saint-Henri! Après une séance de magasinage avec les copains ou une activité en famille, rien de mieux que de s’attabler dans ce café merveilleusement décoré de la rue Notre-Dame, où on sert des plats authentiques et savoureux certifiés par la nonna (grand-mère). Commencez avec un plateau de charcuteries italiennes et des frites au parmesan, un Apérol Spritz à la main. Continuez avec une entrée de panzanella pour rafraîchir le palais, cette salade de tomates, concombres, basilic, bocconcini et croûtons de focaccia. Poursuivez le repas avec des orrechietti à la saucisse et au rapini ou avec un panini au poulet parmigiana. Accompagnez ces plats d’un verre de prosecco ou de chardonnay Soprasasso 2017 pour faire descendre le tout. Finissez votre visite avec un espresso corsé comme les Italiens savent le faire, et un cannoli au chocolat et aux pistaches.

Caffè Farina, 3422, rue Notre-Dame Ouest

Souper à l’italienne

Pizza napolitaine

Impossible de faire une tournée à l’italienne sans visiter la Petite-Italie! Pour le souper, rendez-vous rue Saint-Zotique Est, à la Bottega Pizzeria. Les frères Covone, Fabrizio et Massimo, vous accueillent chaleureusement et vous proposent la meilleure pizza napolitaine de Montréal, et ce, depuis 2006. Quant à leur maman Giovanna, la chef pâtissière, elle vous fera fondre à l’heure du dessert avec son tiramisu et ses gelato maison.

En plus d’un riche choix de pizzas telles que la classique margherita faite de tomates San Marzano, de mozzarella et de basilic, et la tartufo nero, une pizza blanche composée de mozzarella, de truffes noires, d’un œuf et de copeaux de Grana Padano, on trouve au menu de la Bottega un choix d’entrées toutes plus appétissantes les unes que les autres. Les polpette con pomodoro, boulettes de viande avec sauce tomate, sont d’une telle tendreté qu’elles se brisent aisément à la fourchette, alors que les gnocchis vous garantissent une expérience gustative hors du commun.

Bottega Pizzeria, 65, rue Saint-Zotique Est

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