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Un brunch pas comme les autres au Time Out Market

Le traditionnel brunch dominical se réinvente! La halle gourmande Time Out Market a lancé dernièrement les «brunchs du week-end», une expérience communale qui n’a rien de commun.

Le samedi et le dimanche, de 11 h à 15 h, les restaurateurs présents au Time Out Market offrent un ou deux plats de brunch signature. Difficile de ne pas succomber au risotto d’avoine aux bananes caramélisées au sirop d’érable du Club Chasse et Pêche, ou encore à la pizza-brunch recouverte de sauce Mornay, de bacon, de tomates, de sucrine et d’un œuf du Moleskine. Et pour ceux qui sont davantage en mode «traditionnel», le plat composé de deux œufs-bacon, rôties et pommes de terre du Mont­réal Plaza Deli saura combler leurs envies de déjeuner à la québécoise.

Et pour rendre l’expérience des plus complètes, des cocktails-brunch sont proposés, comme le Kimchi-Caesar, le Mimosa 2.0, le Tiki Bellini (mousseux servi avec du rhum noir, du Falernum et de l’ananas) et la IPA Michelada.


Time Out Market, au 705, rue Saint-Catherine Ouest, à Montréal

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Le bonheur de skier en pleine ville

Un passionné de plein air de Ville-Émard, Pierre Marcoux,  souhaite que Montréal assume sa vocation de ville nordique. Une patinoire réfrigérée ainsi que des sentiers de ski de fond reliant le Vieux Montréal au Bassin Peel pourraient être aménagées. Les réactions à son projet sont toutefois mitigées.

Près du célèbre édifice de la minoterie Five Roses, de vastes espaces blancs s’étendent au bout de la rue de la Commune, près d’immeubles à condos et d’autres en construction. «Les nouveaux résidents de Griffintown et des quartiers avoisinants ont besoin d’un endroit pour jouer dehors et profiter de l’hiver», explique-t-il.

Occasionnellement le matin, cet ingénieur se rend au métro Charlevoix pour ensuite traverser en ski de fond vers son bureau près du quai Alexandra, traçant lui-même sa piste. Souvent le midi, il longe le Canal de Lachine pour se rendre à la Pointe du Moulin à vent, en face des emblématiques silos du Vieux-Montréal.

Le Vieux Montréal est un bel endroit pour faire du ski de fond. La piste pourrait être reliée au Bassin Peel.
Une piste de ski de fond pourrait relier le Vieux-Montréal au Bassin-Peel. Photo: Voix Pop – Annie Bourque

M. Marcoux rêve de voir d’ici les prochaines années ces trajets officiellement balisés et reliés au réseau actuel de ski de fond du Grand Sud-Ouest des arrondissements LaSalle, Lachine et Verdun.

Le quinquagénaire a présenté son projet l’automne dernier lors des consultations publiques portant sur l’avenir du secteur Bridge-Bonaventure. Au plan technique, il croit que le bassin pourrait être complètement asséché.  L’endroit pourrait ainsi devenir un grand parc hivernal où seraient aménagés une patinoire réfrigérée, une butte pour glisser et un chalet, en plus d’être un centre d’entraînement pour les amateurs de ski de fond.

Intérêt

Les élus du Sud-Ouest sont favorables au projet. Ils avaient déjà prévu 11,5 M$ pour ce genre d’aménagements dans le cadre du programme particulier d’urbanisme (PPU) de Griffintown.

Parcs Canada n’a pas fait d’analyse, mais est prêt à considérer le projet de M. Marcoux. L’agence gouvernementale «reconnaît l’intérêt que suscite le Canal-de-Lachine durant la saison hivernale», précise la porte-parole, Audrey Godin-Champagne.

Quant à la Société immobilière du Canada, responsable de la gestion du Vieux-Port, elle n’envisage pas de mettre en place un programme de ski de fond, «bien que nous soyons toujours ouverts à l’idée d’augmenter notre offre d’activités hivernales». Si une entreprise souhaite un projet commercial en ce sens, l’organisme entend l’étudier.

L’organisme Ski de fond Montréal estime que de nouvelles pistes attireraient des touristes intéressés à pratiquer ce loisir dans le quartier historique de la métropole. «Il n’y a aucune autre ville en Amérique du Nord qui a un réseau de cette ampleur-là», estime le président, Stéphane Barrette.

Montréal compte 200 km de sentiers de ski de fond sur son territoire répartis en 25 lieux, dont des parcs-nature.

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5 restaurants où célébrer la Saint-Valentin

Cette année, pour la Saint-Valentin, cessez de combattre les clichés et offrez à votre douce moitié un souper romantique dans un beau restaurant de Montréal. Métro a déniché les 5 meilleurs endroits de la Métropole; où les menus spécialement conçus pour l’événement font saliver et où l’ambiance ferait même rougir Cupidon.

Ikanos

Depuis les cinq dernières années, la cuisine du chef Constant Mentzas fait vibrer les papilles des amateurs de fine cuisine grecque au restaurant Ikanos. Avec ses immenses baies vitrées, ses banquettes en cuir de couleur caramel, ses murs de briques blanches, ses poutres mi-vieillottes, mi-industrielles, son mélange de bois naturel et de teintes sombres et son magnifique bar à poissons, le Ikanos est le lieu tout indiqué pour faire charmer celui ou celle qui fait battre votre cœur à la Saint-Valentin.

Quant au menu que le chef Mentzas a confectionné spécialement pour l’occasion, il est ce qu’on pourrait dire… alléchant!

Menu 5 services pour la Saint-Valentin : 79 $

1er service

Fleur de daurade, poires, carpaccio de truffes

2e service

Queue de langouste, caviar northern divine et crème fraîche

3e service

Loup de mer grillé au josper

4e service

Steak Rossini, filet de bœuf grillé, foie gras poêlé, champignons grillés et mille-feuille de pomme de terre

5e service

Sphère de chocolat flambé, noisettes

*Un accord mets et vins est proposé à 42 $.


Tbsp.

Fraîchement ouvert dans l’hôtel W Montréal, le restaurant Tbsp. est dirigé par le chef Joris Larigaldie. Ayant peaufiné son menu d’inspiration italienne pendant plusieurs mois, le chef propose une cuisine réfléchie aux couleurs locales. Pensé par Sid Lee Architecture, le décor se décline en tons de bleu et de brun. Le plafond métallisé, les luminaires en forme de cercles, ainsi que la présence du bois et du marbre font de l’endroit un lieu à la fois chic et accueillant.

Pour la Saint-Valentin, le chef Larigaldie propose une formule à partager qui plait à tous les coups!

Menu à partager 3 services pour la Saint-Valentin : 65 $

1er service

Poires rôties au porto, purée de panais aux feuilles de cassis

Pétoncles poêlés, beurre noisette, citron et noisettes

Portobello rôti servi tiède, jus de cuisson, parmesan, magret de canard fumé

2e service

Tombée de bette à carde, noix et crème fouettée à la truffe

Caramelli de pintade, purée d’oignons caramélisés, cipollini braisés

Betteraves en croûte de sel aux fleurs sauvages

3e service

Chocolat fondant à l’Earl Grey

Mille-feuille au gingembre

Tuiles de baie fermentées

*Accord mets et vins disponible sur demande.


Portus 360

Avec sa vue imprenable sur Montréal, le Portus 360 est signé par la chef Helena Loureiro. Les banquettes orangées, la vaisselle bleue et jaune et la céramique aux mille couleurs du Portugal ne sont que quelques éléments d’un décor somptueux. En plus de promettre un tour de la ville complet en deux heures, le Portus 360 propose un voyage au pays de la morue salée et des sardines grillées, rien de mieux pour faire plaisir à son chéri!

Voyons de plus près les délices que la chef Loureiro propose pour la soirée du 14 février prochain…

Menu 5 services pour la Saint-Valentin : 75 $

1er service

Tartare de saumon fumé avec mousse de Wasabi & suprême d’agrumes

Magret de canard & chutney de canneberges

2e service… au choix

Huîtres sur glace

Espuma ponzu & champagne

Martini de Bavaroise d’oursin & caviar d’esturgeon

Saint-Jacques poêlée & foie gras

Pieuvre grillée, salade de légumineuses & coulis aux poivrons rouges

Crevettes au beurre citronné & piri-piri

Joue de porc, mousseline de pommes de terre & huile de truffe

3e service… au choix

Duo de Bar de Patagonie & Médaillon de homard

Riz aux crustacés

Osso Buco d’agneau

Surlonge grillée à la portugaise

Riz crémeux aux champignons & cuisse de canard confite du Lac Brome

4e service

L’incontournable Mi-Cuit

Moelleux au chocolat avec son coeur coulant au chocolat blanc

ou

Sphère à la vanille & aux cerises noires

À la fin…

Nectars de musée

* Un accord mets et vins est proposé à 50 $ et un accord mets et vins Prestige à 95 $.


Bistro L’Arrivage à Pointe-à-Callière

Le chef Philippe Mollé vient tout juste de faire son entrée au Bistro L’Arrivage à Pointe-à-Callière; voilà une belle occasion de célébrer la Saint-Valentin et découvrir une table nouvellement mise! Situé au deuxième étage de Pointe-à-Callière, L’Arrivage propose une salle vitrée surplombant le Vieux-Port dans un style industriel où le béton et l’acier inoxydable se marient à merveille. L’élu(e) de votre cœur appréciera la vue sur le fleuve Saint-Laurent et les bateaux qui y voguent dans ce décor moderne.

Une petite touche française dans votre soirée de la Saint-Valentin, ça vous tente?

Menu 6 services pour la Saint-Valentin : 75 $

1er service

Accueil cocktail champagne

Bouchée de mise en bouche

2e service

Toast norvégien de saumon mariné

Foie gras de canard cidre de glace, pain d’épices de la forêt boréale

3e service

Cappuccino de crevettes et maïs

ou

Ris de choux fleurs, chorizo, et champignons de la Côte-Nord

4e service

Pintade fermière au jus de truffe et petits légumes

ou

Trilogie de crustacés, et risotto d’orzo

5e service

Fromage du Presbytère, pain aux figues

6e service

Biscuit Breton, ganache Gianduja, mousseuse vanille et glace aux griottes

Mignardises


Restaurant Mélisse

Les hauts plafonds blancs ornés de luminaires sobres et de quelques verdures du Mélisse sont passés à l’histoire! Signé Lovasi, le charmant décor du restaurant a été désiré par sa propriétaire Caroline Desgagné, qui le voulait convivial et aérée, à l’image de Pinterest. En cuisine, c’est le chef Bertrand Giguère qui régale! Fraîcheur et plats de saison sont au menu, et s’accompagnent d’une carte des vins élaborée par Salomé Médam. Étudiante en sommellerie et également derrière le comptoir du Bouillon Bilk, la jeune Salomé apporte un vent nouveau à la carte des vins.

Pour la Saint-Valentin, le Mélisse a préparé un menu qui met en appétit.

Menu 4 services pour la Saint-Valentin : 72 $

1er service à partager

Huîtres au crémant

*champagne extra-brut, bistrotage, charles dufour

2e service

Cavatelli à la pleurote, flanc de porcelet, pacanes et oignons confits

*vino rosso (umbria) 2018, il rossodatavola, collecapretta

3e service

Pavé de flétan cuit au four (ipe), pouding de roquette, sauce béarnaise au beurre noisette, carottes tige, pomme de terre ratte

*vdf (loire) 2015, 1bl, noëlla morantin

4e service à partager

Paris-brest

*vdf (madiran) 2014, tanatis, domaine berthoumieu

* Menu 4 services avec les accords vins proposés : 120 $.

* Menu régulier aussi offert en formule réduite.

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Le Cathcart ouvre aujourd’hui!

En novembre dernier, on apprenait la venue du Cathcart, une nouvelle halle gourmande, à la Place Ville-Marie, dans le centre-ville de Montréal. C’est chose faite: les portes ouvrent aujourd’hui.

Le concept

Le Cathcart, c’est un immense lieu de vie de 35 000 pi² avec un grand jardin inondé de lumière grâce à un pavillon de verre. Le concept est signé A5 Hospitality, une entreprise montréalaise créatrice et gestionnaire de restaurants et de bars, et conceptualisé par Sid Lee Architecture, firme responsable du grand projet de revitalisation des espaces publics de Place Ville Marie, en consortium avec Menkès Shooner Dagenais LeTourneux Architectes.

Le Cathcart s’inscrit dans le projet de revitalisation de l’Esplanade PVM, qui est le pilier du Projet Nouveau Centre, un investissement de plus de 1 G$ d’Ivanhoé Cambridge destiné à animer le cœur du centre-ville de Montréal.

Ce qu’on y mange

La nouvelle destination gastronomique propose trois restaurants avec service:

La brasserie Mirabel, qui a à son bord le chef Nicholas Giambattisto (Caffe Un Po’Di Piu, Joe Beef), fera vibrer les papilles des gastronomes en quête de réconfort avec ses cavatelli sauce ragù au veau, porc et cuisses de canard parfaitement exécutés.

Pour les amateurs de cuisines asiatiques, cela se poursuit au restaurant d’à côté, au Akio. Les chefs Antonio Park (Park, Lavanderia, Flyjin, Kampaï) et Olivier Vigneault (Jatoba, Westwood Bar & Grill, Yuzu) sauront éveiller les sens des Montréalais avec leur shime saba tempura, une sorte de croquette de maquereau mariné qui explose de saveurs et de textures en bouche.

Pour sa part, le chef Federico Bianchi (Bottega) suggère au public du Cathcart une nouvelle pizza d’inspiration napolitaine. Cuite à moins haute température, la pâte est plus fine et a une texture plus craquante. Une expérience à tenter assis au bar du Pizza Del Fornaio.

À cette offre de restaurants avec service s’ajoutent neuf comptoirs, deux cafés et un Biergarten:

Dirty greens

La chef Raegan Steinberg (Arthur Nosh Bar, Joe Beef) vous attend avec des salades copieuses et des plats santés haut en saveurs.

Patzzi

C’est le mari de la chef Steinberg, Alexandre Cohen (Arthur Nosh Bar), et son acolyte Luka Lecavalier (Arthur Nosh Bar) qui vous délecteront au comptoir d’à côté. Leurs sandwichs à l’italienne et leur décadent grilled cheese Corrozza rempli de mozzarella fondante vous feront littéralement fondre.

Chikin

Le chef Michael Lewis enflammera vos papilles avec son burger de poulet frit à la coréenne. Une spécialité arrivée directement de Miami.

Tulum Taqueria

Que serait une halle gourmande sans une offre de tacos? Le Al Pastor de Tulum vaut définitivement le détour : relevé et très juteux, il salit les doigts et satisfait l’appétit.

Karma Poké

Envie de dîner léger avec des légumes et du poisson cru? C’est possible! Remplis de couleurs et fraîcheur, les bols poké sont aussi beaux que bons.

Uniburger

Les amateurs de burgers de la ville connaissent la bannière Uniburger et il seront ravis de la retrouver au Cathcart. Le chef Younes Bengeloune vous promet le meilleur entre deux pains moelleux!

Omnivore

Une autre bannière bien connue des Montréalais! La cuisine libano-montréalaise des chefs Charbel Yazbeck et Akram Sleiman est réconfortante tout en étant santé. Essayez le Beirut, un sandwich tout ce qu’il y a de plus satisfaisant!

Mon Nan

On aime les raviolis et le canard laqué de la cuisine chinoise de Joe Lee, mais les crevettes au sel et au poivre sont… quelque chose!

Autre incontournable de la gastronomie montréalaise! Les plats du Hà seront inspirés de feu Monsieur Hà et du chef Ross Louangsignotha qui y ajoutera une touche laotienne.

Café Veloce

Le chef et styliste culinaire Blake Mackay (Di Stasio, Bouffe Style Blake) vous propose des cafés de spécialité et des viennoiseries pour vous aider à tenir toute la journée!

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Franc succès pour Imagine Van Gogh

L’exposition Imagine Van Gogh sera prolongée jusqu’au 5 avril à L’Arsenal art contemporain, situé dans Griffintown. Jusqu’à présent, quelque 150 000 personnes ont eu l’occasion de voir les immenses toiles.

Ce succès a un impact positif sur les commerces avoisinants. «C’est le plus grand événement qui s’est tenu dans l’arrondissement Sud-Ouest jusqu’à maintenant», constate le directeur général de la SDC Les quartiers du Canal, Robert Laramée.

Des couleurs éclatantes illustrent les immenses toiles de l’exposition immersive Van Gogh. Photos: Gracieuseté – Tandem Expositions

Plusieurs de ces visiteurs, attirés par l’exposition immersive, reviendront peut-être cet été marcher le long du canal de Lachine et «découvrir nos restos ainsi que le patrimoine et l’histoire de nos quartiers», dit-il.

Mardi, 21 janvier, son organisme a tenu une soirée avec quelque 200 gens d’affaires à l’Arsenal. Plusieurs d’entre eux ont contemplé les toiles de l’artiste néerlandais qui atteignent jusqu’à 12 mètres de haut.

Bercés par la musique classique notamment de Bach et Prokofiev, ils ont ainsi pu admirer tantôt le rouge éclatant d’un bouquet, tantôt l’intensité d’un ciel bleu contrastant avec la luminosité des champs de blé de Provence, peints vers 1888.

 

 

Un siècle, plus tard, les visiteurs apprécient ce pied de nez à la morosité hivernale en plus d’en apprendre davantage sur la vie de Vincent van Gogh, peintre autodidacte tourmenté, mort à 37 ans en France et laissant en héritage quelque 900 peintures et 1100 dessins et croquis.

 

Afin de souligner la relâche scolaire, Imagine Van Gogh ouvrira ses portes exceptionnellement le lundi 2 mars.

Adresse : 2020, rue William, Montréal. Infos: imagine-vangogh.ca

 

 

 

 

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Rose-Marie: l’italien à la rescousse!

Cerné par les édifices gouvernementaux, surgissant miraculeusement au milieu d’un environnement gastronomique aride, le restaurant Rose-Marie est une bénédiction pour les gourmands du coin.

Abrité dans un vieux bâtiment datant de 1883, le restaurant Rose-Marie propose aux résidants du Centre-Sud la cuisine italienne du chef Michael Lemme. Les copropriétaires Marie-Michèle Fecteau (Maison Boulud, Toqué!, Accords), Julien Roy-Sinclair (Chez Sophie, Moleskine) et Julien Comtois (Sinclair, Mount Stephen, Auberge Saint-Gabriel) forment une équipe motivée et compétente, prête à se retrousser les manches pour offrir une cuisine italienne locale et dynamique aux affamés du quartier.

Renaître de ses cendres

Situé dans le défunt Petit Bistro aux allures masculines et sombres, le Rose-Marie s’est refait une beauté en mettant la féminité aux premières loges, tout d’abord par son nom. Qui, d’ailleurs, n’est ni celui de la grand-mère du chef ni celui d’un des propriétaires; il a été choisi après mûre réflexion par l’équipe pour son côté féminin et délicat, mais aussi pour rappeler le mot «romarin» (rosemary en anglais), une herbe de prédilection dans la cuisine italienne. Une jolie branche de romarin orne d’ailleurs les verres du resto.

Quant au mobilier, il revêt un style rétro. De vieilles chaises ont été repérées dans les petites annonces, achetées, puis adroitement revampées. Un énorme buffet en bois massif décore le deuxième étage et fait office de bar. Le rose pastel et les plantes vertes apportent la touche féminine désirée, et l’espace lounge, où trônent de magnifiques fauteuils en vieux cuir rivetés, donne le goût de s’asseoir pour déguster le digestif (et fumer un cigare, mais bon…).

À boire!

Anciennement mixologue au Moleskine, Julien Roy-Sinclair a élaboré la carte des cocktails. Alors que le 5 à 7 est merveilleusement honoré par la présence du négroni blanc et du sour d’hiver, un cocktail composé de gin, de chartreuse verte, d’orange, de romarin, de citron et d’une belle émulsion de blanc d’œuf, on ne peut qu’envisager une suite réussie.

C’est en effet ce qui se produit; la carte des vins est originale, teintée des goûts de sa créatrice Marie-Michèle. On y trouve des nectars italiens, bien sûr, mais aussi une carte à l’image de la jeune équipe. Plusieurs beaux classiques français y figurent, comme La Myotte Rouge, un bourgogne issu d’une très vieille vigne de pinot noir. Plusieurs vins audacieux se sont également taillé une place sur la carte. Le vignoble autrichien Meinklang, par exemple, un domaine biologique et biodynamique dirigé par une jeune vigneronne et son mari, propose des vins jeunes, élevés en cuves inox et béton, sans filtration. Quant au Gruner Libre 2018, une importation privée, il possède une belle effervescence et des notes de pommes vertes à peine mûries. D’une fraîcheur incomparable, ce vin est parfait pour s’essayer à quelque chose de nouveau.

Les Italiens disent que le prosciutto est la dernière viande qu’on voudra manger avant de mourir. Celui du Rose-Marie est certainement à la hauteur de l’adage.

À manger!

La carte du Rose-Marie se divise en quatre services: les bouchées, les petits plats, les plats et les desserts. Les origines abruzzaises et calabraises du chef Lemme se ressentent dans le choix des plats. Le Rose-Marie est jeune et audacieux, tout comme son équipe, mais sa cuisine est authentique. On n’y sert pas une version américanisée de la cuisine italienne. Le chef tente d’intégrer sa vision personnelle de la gastronomie, tout en s’inspirant de la cuisine régionale de sa mère et de sa grand-mère. Il est facile de constater cette double identité en regardant son menu.

Étrangement, l’apothéose du repas s’atteint au début! La ricotta fouettée, que le chef a étalée sur un bout de pain de campagne de La Fabrique Arhoma marqué au gril, puis recouverte d’un filet de miel d’ail fermenté, est incroyable! Douce, légèrement rehaussée d’un zeste de citron et à peine sucrée par le miel (qui est une véritable révélation d’ailleurs)… Bellissima!

Et cela se poursuit au premier service… Le prosciutto, simplement recouvert d’huile d’olive et agrémenté de quelques noisettes crues, est d’une qualité telle qu’il se fendille à la pression légère des doigts et fond littéralement dans la bouche. L’assiette du chef, généreuse, n’était tout de même pas suffisante tellement chaque bouchée était jouissive.

Deuxième service

En guise de petits plats, le carpaccio de bœuf est à choisir assurément! Encore une fois, la qualité de la viande est impeccable, le bœuf est fondant et savoureux. Cette qualité permet au chef de ne pas travestir la pièce maitresse; le carpaccio est donc uniquement relevé d’un peu de citron et de parmesan, puis recouvert d’un jaune d’œuf fermenté râpé à peine perceptible à l’œil, mais bien senti en bouche.

Au troisième service, on voit arriver les plats de pâtes réconfortants des régions montagneuses de l’Italie: les tagliatelles au ragoût de champignons sauvages en sauce tomate, les cavatelli au porc braisé bien relevé et le plat de gnocchi de ricotta aux lardons et au tallegio, un fromage au lait de vache italien qui gagne à être connu des Québécois.

On y retourne?

Absolument! Pour son accueil et son service impeccables, son ambiance feutrée et intime, pour ses alcools qui marient avec adresse le classicisme et l’audace et pour la cuisine simple et généreuse du chef.

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Deux nouvelles adresses gourmandes au centre-ville

La scène gastronomique du centre-ville est en plein essor… On y voit apparaître des tables audacieuses et réfléchies. Voici deux nouvelles adresses où boire des vins éclatés, manger une nourriture expressive et festoyer jusqu’aux petites heures.

Bazarette

restaurant

Le bar à vin et café de quartier Bazarette vient de s’installer à deux pas du Centre Bell. La jeune équipe derrière ce projet est composée de Charlie April (directrice générale) et de Jérémie Pratte (directeur), qui signent ensemble la carte des vins, et du chef Adam Martin. Le vaste local (anciennement la Taverne 1909), le style mêlant lignes contemporaines et inox industriel ainsi que l’ambiance feutrée jaunâtre ont été imaginés par Sid Lee.

La carte des vins est constituée à 100% d’importations privées. Quant aux vins de la cave, ils sont soit nature, issus de la viticulture biologique ou biodynamique ou de l’agriculture raisonnée, et ce, à 95 %. Présentés avec soin par les sommeliers-propriétaires, les vins du Bazarette suscitent un désir irrépressible de s’y rendre après le boulot ou avant un spectacle pour goûter aux divins nectars. L’option d’y aller tard en soirée pour déguster des plats à partager est aussi alléchante.

Pourquoi «café de quartier»? Parce qu’avant 15h30, les employés du Bazarette s’affairent derrière leur machine à espresso pour offrir à leur clientèle des cafés de spécialité de Larue & Fils et des viennoiseries des Co’Pains d’abord. Parfait pour un déjeuner sur le pouce avant de se rendre au bureau le matin!

Les coups de cœur de la rédaction

Vin: Mezzorosa 2018 Valentina Passalacqua

vin

Cet italien rosé de la région des Pouilles est biologique et issu d’une viticulture biodynamique. Étant non filtré et ayant fermenté avec des levures indigènes en cuve d’inox, ce cépage 100% montepulciano surprend le palais par son caractère authentique et sa fraîcheur assurée.

Plat: bœuf cru

De fines tranches de bœuf fondant disposées autour d’une vinaigrette truffée, de riches châtaignes, des fèves de soya croquantes, du riz soufflé et quelques rondelles d’oignon mariné. Un plat parfaitement équilibré, tant dans les saveurs que les textures!

Bazarette, au 1280, avenue des Canadiens-de-Montréal


Le Boulevardier

Resto

Situé au cœur du centre-ville, dans le fraîchement rénové hôtel Le Germain, Le Boulevardier propose les délices du chef David Pellizzari dans un décor somptueux signé Atelier Zébulon Perron.

Les murs sont couverts de miroirs, le marbre et le bois cohabitent pour créer des surfaces à la fois chaudes et chics, et les banquettes, tabourets et chaises de cuir et de velours sont de couleurs vintage, conférant une touche «vieillotte» à ce décor élégant de bistro français modernisé.

On s’y rend à l’heure du lunch ou pour souper afin d’apprécier le savoir-faire du chef David Pellizzari. Anciennement aux fourneaux de la Brasserie Le Réservoir, David a ensuite été chef de la Buvette Chez Simone, où il a mijoté l’ouverture de son propre restaurant, le Lili.Co, qui a finalement été en activité de 2013 à 2018. Sa fermeture en 2018 a été qualifiée d’événement le plus triste de l’année sur la scène culinaire montréalaise. On peut maintenant renouer avec ses créations au Boulevardier. À quoi mesure-t-on la qualité d’une brasserie française? À ses classiques! On peut être le plus créatif des chefs, mais en affichant «cuisine française», il est primordial d’en maîtriser les bases. 

Le tartare de bœuf, avec ses câpres, cornichons, jaune d’œuf et croûtons, était fondant et savoureux, parfaitement exécuté: test réussi!

Les coups de cœur de la rédaction

Entrée: magret salé, torchon de foie gras, échalotes marinées, mâche, amandes, vinaigrette à la framboise

plat

Cette entrée marie les textures grasses du magret de canard et du foie gras à la légère amertume de la mâche, aux notes acidulées et sucrées de la framboise et au craquant des amandes. Lorsque chacune des bouchées réunit tous les éléments du plat, c’est l’extase!

Plat: flanc de porc, cassoulet, chou, pomme

Ici, c’est la métamorphose d’un classique qui a piqué la curiosité de la rédaction. De crémeux haricots blancs recouvrent le fond de l’assiette, où trône un généreux flanc de porc à la croûte craquante et à la chair pas trop grasse. Les pommes et le chou apportent une fraîcheur qui équilibre ce plat riche et réconfortant.

Le Boulevardier, au 2050, rue Mansfield

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L’UMQ accorde 400 000$ à la Ville de Montréal pour étudier le réseau 5G

L’Union des municipalités du Québec (UMQ) accorde 400 000$ à Montréal afin qu’elle détermine le modèle d’affaires que les villes de la province devraient privilégier en prévision de l’arrivée de la technologie sans fil 5G sur leur territoire.

«C’est une entente de collaboration historique entre la Ville de Montréal et les autres villes du Québec. C’est une première mondiale», a affirmé en séance du comité exécutif le responsable des technologies de l’information à la Ville de Montréal, François William Croteau. 

La Ville a lancé un appel d’offres en juin dernier afin de faire appel à des services professionnels qui l’épauleront dans ses démarches. L’objectif de l’administration municipale est d’analyser les modèles d’affaires privilégiés par les villes qui se tournent vers ce nouveau réseau cellulaire à haut débit.

Grâce à cette nouvelle technologie, la Ville envisage d’améliorer la rapidité des services aux citoyens offerts en ligne. Le réseau 5G pourrait aussi rendre plus efficace les services d’urgence et le réseau sans fil public, souligne un récent mémoire de l’administration municipale.

Des «revenus potentiels»

Montréal entend notamment s’inspirer de Stockholm, Barcelone, Calgary et San Francisco pour déterminer le modèle d’affaires qu’elle entend privilégier en prévision de l’arrivée de cette nouvelle technologie sur son territoire. La Ville devra notamment analyser quelle pourrait être la «tarification» imposée aux entreprises qui se tournent vers le réseau 5G ainsi que les «revenus potentiels» qu’elle pourrait en tirer, a souligné M. Croteau.

«Il faut savoir qu’avec l’arrivée du 5G, il y a aura nécessairement le déploiement d’une infrastructure numérique. […] Ça nécessitera le déploiement également d’une fibre optique partout sur l’ensemble du territoire de Montréal et des autres municipalités», a évoqué l’élu de Projet Montréal. 

Afin de tester cette nouvelle technologie, la Ville déploiera quelque 200 antennes du réseau mobile 5G dès l’an prochain dans un secteur achalandé du centre-ville de Montréal dans le cadre d’un projet pilote. Ce réseau ne sera alors pas accessible aux citoyens, mais bien uniquement aux autorités publiques et au secteur privé. 

En plus des enjeux de gestion du mobilier urbain, la Ville devra aussi tenir compte des inquiétudes soulevées par la littérature quant aux risques potentiels pour la santé de cette nouvelle technologie.

Législation fédérale du réseau 5G

Dans des documents décisionnels, la Ville mentionne aussi l’importance de «réduire au maximum le développement d’une fracture numérique» que pourrait engendrer l’arrivée du réseau 5G. L’administration municipale veut aussi s’assurer de protéger «les données des citoyens sur le domaine public» ainsi que leur «vie privée».

L’encadrement que pourra exercer la Ville sur le réseau 5G demeure toutefois limité, car plusieurs pouvoirs en la matière sont entre les mains du gouvernement fédéral. C’est pourquoi Montréal demande à Ottawa de moderniser la législation fédérale sur les communications en prévision de l’arrivée de cette nouvelle technologie.

Un modèle pour le Québec

Afin d’épauler la Ville dans ses démarches, l’UMQ lui a accordé une subvention de 400 000$ répartie sur deux ans. En contrepartie, Montréal devra remettre une copie du «rapport final» aux 10 autres grandes villes québécoises membres d’un comité technique sur le réseau 5G. Celles-ci s’inspireront ensuite du modèle d’affaires choisi par Montréal pour faciliter le déploiement de cette technologie sur leur territoire.

«Cette analyse intéresse évidemment les villes québécoises étant donné que nous sommes dans le même cadre légal», a souligné M. Croteau.

L’échéancier de ce projet sera dévoilé une fois que l’appel d’offres en cours aura été complété, a indiqué la Ville à Métro. Un contrat devrait être octroyé «dans les prochains mois», indique-t-on.

Cette contribution financière de l’UMQ fera l’objet d’une approbation lundi prochain en séance du conseil municipal.

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Crime haineux: une jeune femme ignorée par les policiers

Une femme de 19 ans, originaire du Maroc, dit avoir été victime d’un crime haineux dans le cadre de son travail de caissière dans un Walmart de l’est de Montréal. À la suite d’un appel qu’elle a fait au Service de police de Montréal (SPVM), elle a fait l’objet d’une enquête criminelle parce que les policiers du poste de quartier 48 ont refusé de la croire, dit Nouhaila, qui avait 18 ans lors de l’incident. Pour la première fois, elle accepte de témoigner à visage découvert.

« T’es qu’une sale Arabe »

 

Le 28 juin dernier, une cliente du magasin s’est jetée sur Nouhaila en lui agrippant fortement les bras et en la secouant, affirme-t-elle. Elle lui a ensuite demandé son nom. Lorsqu’elle lui a répondu qu’elle s’appelait Nouhaila, la cliente du Walmart situé sur l’avenue de Granby lui a rétorqué: «T’es qu’une o*ti de sale arabe, décr*isse chez vous!». La cliente l’a aussi menacée de lui «cr*sser une claque». Cette dernière a essayé de lui jeter une caisse d’eau sur la tête avant que des employés du magasin interviennent pour la protéger, dit-elle.

«Je me sentais très humiliée parce qu’il y avait plusieurs clients autour de nous et plusieurs riaient de la situation. Certains ont sorti leur téléphone pour filmer, mais personne n’a réagi. Personne n’a rien fait» explique la jeune femme rencontrée à son domicile.

Nouhaila a donc décidé d’appeler la police. La cliente aurait alors quitté le magasin. Lorsque la police est arrivée sur les lieux, les agents lui ont appris que la cliente avait aussi rapporté l’événement. Selon Nouhaila, les policiers étaient biaisés et l’ont découragée de porter plainte. Une policière lui aurait aussi précisé qu’elle pourrait aller en prison si elle portait plainte contre la cliente.

Plusieurs témoins étaient présents, mais ils n’ont pas tous été interrogés par les policiers, explique Larbi, un ancien employé du magasin. «Il y avait moi, Rania et une autre employée aussi prénommée Nouhaila qui avons vu l’incident. Les policiers m’ont interrogé, mais ils n’ont pas voulu parler aux autres témoins, qui sont aussi des Arabes» ajoute-t-il. «C’est comme si à leurs yeux, les témoins arabes n’étaient pas pris en considération», explique-t-il.

Crime haineux ou propos racistes

Aujourd’hui, avec l’appui du Centre de recherche-actions sur les relations raciales (CRARR), Nouhaila a porté plainte contre les policiers de la Ville de Montréal. Elle leur reproche leur comportement négligent. «Ils ont essayé de me convaincre que le problème venait de moi», soutient-elle. Les policiers du poste de quartier 48 lui auraient dit qu’elle ne pouvait pas porter plainte pour des propos racistes.

D’après le directeur du CRARR, Fo Niemi, ces informations sont fausses. Si on ne peut pas porter une plainte criminelle pour des propos racistes, on peut porter plainte au civil. Selon M.Niemi, dans ce cas précis, la police doit tenir compte des propos haineux comme motivation de l’acte physique. Il estime que Nouhaila aurait pu porter plainte pour agression physique à caractère haineux et donc pour crime haineux.

Malgré de nombreux appels faits au poste de police ainsi qu’au service des communications, le SPVM a refusé de nous accorder un entretien avec les trois policiers concernés et de répondre à nos questions en lien avec cet événement.

La jeune femme croit également que l’administration du Walmart n’a pas réagi suffisamment pour la protéger. Avec le soutien du CRARR, elle souhaite aussi porter plainte contre son ancien employeur. Celui-ci lui a seulement demandé de «rester très polie avec la cliente» si elle revenait au magasin.

Des effets psychologiques

Depuis l’événement, la jeune femme doit consulter un psychologue, car elle dit souffrir d’un syndrome post-traumatique. Elle a souvent des crises d’anxiété et elle ne travaille plus chez Walmart, son psychologue ayant jugé qu’il s’agissait désormais d’un environnement malsain pour elle, raconte Nouhaila.

«Après ce qui s’est passé, je n’ai plus confiance à la police. J’ai peur que des gens malveillants s’en prennent à moi, je vis dans la peur», témoigne-t-elle.

«Je trouve que je suis trop jeune pour vivre ça. À 18 ans, je devrais vivre de beaux moments avec mes amis et non pas m’enfermer sur moi-même pendant trois mois, pleurer et faire des crises d’angoisse à cause d’un crime haineux que j’ai vécu et pour lequel je n’ai reçu aucune protection».

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