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Pascal Dion prêt à apprendre de ses premiers JO

Le Pointelier Pascal Dion n’a pas d’attente quant à sa course individuelle, mais s’estime capable de décrocher l’or en relais au sein de l’équipe olympique canadienne. Photo: Gracieuseté de Patinage de vitesse Canada/Bill Christ

À quelques jours de son départ vers Pyeongchang, le patineur de vitesse courte piste Pascal Dion a hâte de vivre sa première expérience olympique.

«J’y vais surtout pour apprendre», dit l’athlète montréalais en entrevue téléphonique avec TC Média.

Près de 15 ans après ses débuts au Club de patinage de vitesse de Pointe-aux-Trembles (CPVPAT), le jeune homme fait partie de la sélection canadienne aux Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud.

Le patineur de 23 ans estime son équipe capable de décrocher l’or au relais masculin. Il se base sur les résultats de la sélection en coupe du monde en octobre dernier, à Budapest, en Hongrie. Lui, le vétéran Charles Hamelin (3 JO), l’Olympien Charle Cournoyer (1 JO) et le remarqué nouveau venu Samuel Girard avaient alors terminé premiers au cumulatif de la saison.

«Nos attentes sont élevées par rapport au relais, mais pour ma course individuelle (1500 m), je n’ai pas vraiment d’attente, confie Pascal. Je vais faire de mon mieux et, évidemment, chercher beaucoup d’expérience pendant ces Olympiques, en vue des prochains.»

«Ma carrière ne fait que commencer […], j’ai encore le temps pour un ou deux Jeux de plus.»
– Pascal Dion

Plus de trois ans après son terrible accident de 2014, durant lequel il a été sévèrement coupé au dos lors d’une compétition en Colombie-Britannique, le jeune homme se sent au top de sa forme. Afin de se concentrer sur le patinage, il a mis un frein à ses études en kinésiologie cette session et compte les reprendre à l’automne prochain.

«Cette saison est vraiment importante, la plus grosse en quatre ans», rappelle-t-il.

Le fier Pointelier, qui cumule les médailles depuis son entrée en coupe du monde courte piste en 2015, apprécie grandement les marques d’encouragement de sa communauté, en personne ou sur les réseaux sociaux. Idem pour les honneurs «hors du monde du patinage», comme sa médaille de l’Assemblée nationale reçue l’été dernier.

«Pour un athlète, savoir que la population est derrière nous, c’est important. Ça donne un boost d’énergie, c’est encourageant.»


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