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Un sport de famille chez les Heloir

Nina et Eliott Heloir Photo: Gracieuseté

Frère et sœur, Eliott et Nina Heloir sont ambassadeurs pour les Jeux de Montréal en ultimate frisbee. Les deux joueurs pour l’équipe canadienne estiment que ce sport gagne en popularité, malgré qu’il reste peu présent dans les médias.

Ils ont créé des défis d’ultimate frisbee pour la 44e édition des Jeux de Montréal. L’objectif est d’inciter les jeunes à bouger, particulièrement dans le contexte actuel où il y a moins d’activités sportives.

Pour devenir un bon joueur d’ultimate frisbee, les Verdunois expliquent qu’il faut être un athlète «complet». «Il faut savoir sauter, courir vite, faire des changements de direction et avoir aussi des habiletés techniques», évoque Eliott Heloir, âgé de 20 ans.

Ce sport demande aussi un excellent cardio. Une partie se déroule avec sept joueurs contre sept sur un terrain aux dimensions similaires à un terrain de soccer. Une équipe est composée d’une vingtaine de joueurs, et chaque fois qu’un point est marqué, il y a un remplacement des joueurs sur le terrain.

«C’est très intense pendant le temps que tu joues avant d’être changé au prochain point parce que tu cours constamment», témoigne Nina Heloir, âgée de 18 ans.

Les Heloir ont découvert l’ultimate frisbee grâce à leur père, qui pratiquait ce sport à l’époque sur les terrains de l’Institut Douglas. Ils ont aussi été initiés dans les cours d’éducation physique à leur école primaire. Ils ont joué au niveau compétitif dès qu’ils ont atteint l’âge prescrit pour ce calibre.

Esprit d’équipe

«Ce qui me passionne dans ce sport, c’est vraiment l’intensité de devoir toujours se dépasser», raconte Nina Heloir.

De plus, elle apprécie l’esprit d’équipe qui est très présent. Ses coéquipiers sont aussi de très bons amis dans la vie.

Eliott Heloir a déjà pratiqué d’autres sports dans sa jeunesse comme le basketball et le soccer. «Ce qui m’attire le plus de l’ultimate […] c’est que je n’ai jamais autant ressenti cet effet de groupe uni», témoigne-t-il.

Il aime aussi le fait de pouvoir jouer garçons et filles dans une même équipe, et ce, même à un haut niveau.

Rayonnement

«Le sport est devenu très connu. On le voit à l’école primaire avec les jeunes qu’on [entraîne]. Ils commencent de plus en plus tôt», expose Nina Heloir.

Son frère abonde dans le même sens. Plus jeune, il devait souvent expliquer les règles du jeu à ses amis. «Aujourd’hui, tout le monde a une bonne idée de ce que c’est le utlimate», soutient-il.

Toutefois, à l’international, le Canada semble avoir un peu de retard. Aucune partie d’ultimate frisbee serait diffusée en direct sur les chaînes de télévision sportives, comparativement aux États-Unis. Ici, ce sport est souvent rediffusé tard le soir, constatent les athlètes.

Ils aimeraient voir plus d’ultimate à la télé et dans les médias. Ils observent toutefois une amélioration. Les ligues professionnelles continuent de se développer. D’ailleurs, Eliott joue pour l’équipe professionnelle Royal de Montréal qui fait partie d’une ligue nord-américaine. Même s’il n’en fait pas son gagne-pain, il peut pratiquer son sport gratuitement à l’international.

Les deux athlètes comptent s’entraîner intensivement cet été pour se préparer aux éventuelles compétitions prévues à l’automne. Sur le plan scolaire, Nina poursuit des études au cégep et s’intéresse au domaine de la psychologie. Son frère continue des études universitaires en architecture paysager.

Jeux virtuels

Les Jeux de Montréal ont été fondés par la Ville afin d’offrir aux jeunes l’expérience de compétitions sportives dans des installations montréalaises de haut niveau. Pandémie oblige, l’édition de cette année est adaptée et propose aux jeunes de pratiquer leurs habilités virtuellement. Dans le cadre des défis du Passe-Sports virtuel, les participants sont invités à relever les défis des ambassadeurs. Une vingtaine de sports sont présentés. Les jeunes peuvent participer jusqu’au début du mois de juin.

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