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Rétrospective: retour sur l’année 2021 dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension

Les décorations d'Halloween d'une maison de Villeray ont déplu à des voisins. Photo: Josie Desmarais/Métro

En cette fin d’année, le Journal de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension vous propose un retour sur les événements locaux qui ont retenu l’attention au cours des 12 derniers mois.

Janvier

Jeunes parents contre l’isolement

Isolement, télétravail, surmenage : la pandémie a chamboulé la vie de Gabriel, Alexandra et Julie, trois jeunes parents de Villeray qui se sont confiés à Metro. Si la crise est loin d’être facile à gérer, chacun peut compter sur des ressources dans le quartier pour braver la tempête.

Gabriel Fortin a vu son quotidien changer du tout au tout en mars 2020. L’atteinte d’un équilibre familial s’est soudainement transformée en défi de taille au printemps, alors qu’il travaillait de la maison aux côtés de sa femme enceinte et de ses deux jeunes enfants, libres comme l’air. Florence avait alors 3 ans et la petite Léa, 1 an et demi. «On essayait de se relayer avec les enfants. Ce n’était pas toujours facile de leur faire comprendre qu’ils ne pouvaient plus jouer avec leurs amis, mais au moins, ils étaient ensemble. Je n’imagine pas ce que c’était pour les enfants seuls», affirme l’enseignant de 32 ans.

Alexandra Boissonneault, enceinte de Aline, s’occupe du petit Laurent. Photo : Gracieuseté/Alexandra Boissonneault

Du poétique dans le toponymique

Les noms de lieux au Québec sont imprégnés par la parlure riche et mélodique des gens qui ont habité le pays. Le «parc du Ruisseau-du-Pont-à-l’Avoine» possède assurément des qualités poétiques, lui qui figure parmi 12 autres toponymes «coups de foudre» entérinés en 2020 par la Commission de toponymie du Québec (CTQ).

Cette dernière se base sur quatre critères pour choisir les plus beaux toponymes qui ont vu le jour dans la dernière année: «l’originalité des toponymes, leur valeur poétique, leur capacité à inspirer des images fortes et leur contribution en matière de promotion du patrimoine culturel», peut-on lire dans un communiqué.

Le parc du Ruisseau-du-Pont-à-l’Avoine possède «une aura poétique» selon le professeur Pierre Popovic. Photo : Gracieuseté/Vincent Rioux

Février

Une Saint-Valentin pour voir les choses en face

Bien des couples viennent de passer la dernière année encabanés, sans se quitter d’une semelle, habillés en «mou» devant l’ordinateur à longueur de journée. Difficile de trouver un peu de romantisme dans ces circonstances. La sexologue et psychothérapeute Sylvie Lavallée propose une approche réaliste à la Saint-Valentin.

«Au moment où on se parle [le 2 février], je n’ai pas encore entendu parler de Saint-Valentin chez les couples, annonce d’entrée de jeu Mme Lavallée. C’est comme un mode survie en ce moment. Y’a tellement de chats à fouetter. Les gens ne sont pas rendus là.»

«Le confinement impose un immense retour vers soi», précise La sexologue et psychothérapeute Sylvie Lavallée. «Il y a beaucoup de couples qui avaient des échappatoires, des stratégies d’évitement.» Photo : 123rf

De l’écoute pour les femmes vulnérables

Arriver dans un nouveau pays amène son lot de défis, surtout en période de pandémie mondiale. En cette période d’isolement social accru, le rôle du Centre des femmes d’ici et d’ailleurs, situé dans Villeray, est plus important que jamais.

L’organisme fondé au milieu des années 1980 offre des services de soutien tant pour les femmes immigrantes que pour celles nées ici.

«Au départ c’était des femmes qui étaient issues de l’Association pour la défense des droits du personnel domestique qui ont créé le centre», explique Sonia Haddad, organisatrice communautaire de l’organisme. Photo : 123rf

MARS

Le Cafécoquetel, un lieu d’échange

Le Cafécoquetel sur la rue Faillon Est dans Villeray propose un concept original qui met l’accent sur l’échange et la discussion tant autour du café que des cocktails.

«On habite dans Villeray et on cherchait un endroit dans notre quartier parce qu’on avait envie d’avoir nos voisins comme clients, présente la copropriétaire Pénéloppe Tancrède. Il n’y a pas beaucoup de locaux commerciaux qui offrent le café et qui sont une buvette le soir.»

Le Cafécoquetel se veut un endroit pour ouvrir la discussion autour du thème du café et du cocktail. Photo : Gracieuseté

Luc Déry veut faire rayonner le cinéma d’ici

Depuis près de vingt, le producteur dont les films ont été primés partout au monde, Luc Déry, habite le quartier de Villeray. Métro a rencontré ce manitou du cinéma québécois, alors que son dernier film est sorti en mars au cinéma.

Ses succès au grand écran sont connus de tous : Incendies, Monsieur Lazhar, Continental, un film sans fusil, Un crabe dans la tête.

Luc Déry a produit «Mon année à New York» qui est sorti en salles le 5 mars 2021. Photo : Gracieuseté/Caroline Hayeur

AVRIL

Des soins corporels écolos faits dans Villeray

Faire progresser la société. C’est la raison pour laquelle Marie-Christine Plouffe a lancé, en 2017, les produits Atoca, des produits corporels écoresponsables, «des ingrédients à l’emballage». Depuis juin 2019, elle travaille à temps plein sur son projet, dont l’atelier de fabrication est situé dans Villeray.

L’idée lui est venue à l’esprit parce qu’elle voyait un manque dans l’industrie des produits cosmétiques écoresponsables. Elle a remarqué que beaucoup de produits sur les tablettes étaient étiquetés et étaient écoresponsables au niveau des ingrédients, «mais je trouvais que l’emballage était souvent oublié.» En effet, ces produits étaient et sont toujours vendus la plupart du temps dans des emballages de plastique qui ne peuvent pas être recyclés.

L’entrepreneure de 25 ans a remarqué une augmentation drastique du nombre de boutiques qui vendent en vrac ou qui utilisent une formule zéro déchet sur l’île de Montréal. Photo : Laurence Plouffe Photographie

Fort engouement pour le début de saison de cyclisme

La fonte des neiges et l’arrivée de températures plus chaudes au cours du dernier mois ont permis aux adeptes de la bicyclette de lancer leur saison. La demande de services pour le soin des vélos est à la hausse avec tout cet engouement pour le cyclisme.

En 35 ans de métier, Roberto Rosenbluth de la Cyclerie JR, au coin des rues Villeray et Boyer, n’avait jamais été témoin d’un tel achalandage. «C’est sûr que l’été dernier, il y a eu beaucoup de monde, mais cette année, je remarque que c’est encore beaucoup plus», a-t-il indiqué lors d’un entretien.

Les différents commerces spécialisés dans la vente et la réparation de bicyclettes ont été débordés au printemps dernier. Photo : Gracieuseté/Le Flambeau

MAI

Black Lives Matter: des élèves dansent pour le vivre ensemble

Des élèves des écoles secondaires Lucien Pagé, Père Marquette et Marguerite-De Lajemmerais se sont réunis pour danser contre la violence et les discriminations et rendre hommage au mouvement Black Lives Matter. La vidéo de leur chorégraphie, intitulée #BLM, a été diffusée à l’occasion de la Journée internationale de la danse le jeudi 29 avril.

Un sujet choisi directement par les élèves et qui fait écho à leur quotidien. «C’est vraiment parti d’eux. Métro leur a demandé à l’époque quels sujets les intéressaient et le Black Lives Matter est ressorti fort. Les élèves sont vraiment touchés par ces problématiques de discrimination, donc il se sont vraiment investis dans le projet» expliquait Stéphanie Connors, enseignante en danse au secondaire, à l’initiative du projet.

Les élèves avaient écrit le message de leur choix sur leur masque. Photo : Gracieuseté/Stéphanie Connors

Des canettes pour obtenir une mise de fonds

Comment faire quand on est une mère en garde partagée, que l’on a un bon salaire mais que l’on n’a pas une mise de fonds suffisante pour acheter un duplex dans son quartier? Pour Élyse Gamache-Bélisle, la solution est de ramasser des canettes.

Cette habitante de Villeray s’est lancé le défi d’amasser une mise de fonds de 115 000$ en un an pour pouvoir s’acheter un logement dans son quartier. Et ce, en regroupant ses économies et en les complétant en ramassant des canettes et bouteilles consignées. Grâce à son entourage et aux réseaux sociaux, elle reçoit de plus en plus de dons de citoyens touchés par son projet. Par exemple, cette semaine une famille lui a donné ses trois ans de canettes. «Je suis vraiment touchée par l’engouement des gens. Ils me disent, tu vas réussir! C’est un peu David contre Goliath. Les gens veulent renverser la machine», raconte Élyse Gamache-Bélisle.

Elyse Gamache-Belisle vit actuellement dans un 4 ½ avec ses deux enfants de 4 et 8 ans. Photo : Caroline Lefer-Palos/Métro Média

JUIN

Marjorie Villefranche de la Maison d’Haïti, citoyenne d’honneur de Montréal

La directrice générale de l’organisme Maison d’Haïti Marjorie Villefranche a été faite citoyenne d’honneur de Montréal. Elle a reçu ce titre par la mairesse de Montréal Valérie Plante en juin dans le cadre d’une cérémonie ayant eu lieu au parc Frédéric-Back.

Mme Villefranche est la troisième personne à recevoir ce titre depuis le 17 mai 2021 (Journée de la Fondation de la Ville de Montréal) après l’ancienne ministre péquiste Louise Harel et la directrice régionale de santé publique, la Dre Mylène Drouin.

«J’ai trouvé ça très gentil. Je ne pensais pas que je recevrais un titre comme ça dans ma vie. Je ne le réalise pas encore», a souligné la citoyenne d’honneur.

Marjorie Villefranche. Photo : Julien Lachapelle/Métro Média

La confiance en soi pour favoriser l’alphabétisation

Pour aider des adultes qui ont des difficultés en littératie, il faut plus que des cours de langue. Un travail d’accompagnement pour «rebâtir leur confiance» est essentiel, plaide le centre d’alphabétisation La Jarnigoine.

«En plus des activités de lecture et d’écriture, on veut les aider à reconstruire leur confiance en eux et qu’à la fin de la journée, ils soient capables de se dire qu’ils sont en mesure d’apprendre», explique Amélie Bouchard, animatrice au service de cet organisme de Villeray fondé par des travailleurs sociaux en 1985.

Ce centre, membre du Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ), donne plusieurs ateliers pour les adultes ayant des problèmes à lire et à écrire.

La Jarnigoine, centre d’alphabétisation de Villeray créé en 1985. Photo : Gracieuseté/La Jarnigoine

JUILLET

Mettre de l’avant la parole des jeunes avec le Hip-Hop et le rap

Permettre aux jeunes de s’exprimer sur des enjeux les touchant personnellement, c’est ce que les rappeuses Alyssia Tranoris et Anne-Sophie Regnaud désirent faire avec les ateliers Hip-Hop Jarry qui se tiendront les 3 et 10 août au parc Jarry.

Travaillant pour le bureau de la consultation jeunesse de Parc-Extension, un organisme dont la priorité est d’accompagner les jeunes de 14-25 ans vers «une plus grande autonomie», les deux rappeuses avaient envie de libérer la parole des jeunes des différents quartiers de Montréal, dont Villeray, au sein de la société québécoise.

«On juge qu’ils ne sont pas vraiment écoutés par le gouvernement du Québec. On ne trouve pas ça correct et on s’est dit que la meilleure manière de s’exprimer, c’était à travers le hip-hop et le rap», mentionne Alyssia Tranoris.

Alyssia Tranoris et Anne-Sophie Regnaud donnent des ateliers de rap au parc Jarry pour les jeunes de 14-25 ans. Photo : Julien Lachapelle/Métro Média

Never Was Average: dénoncer les injustices raciales à travers l’art mural

Près d’un an après la présentation temporaire de la murale La vie des Noir.e.s compte sur la rue Sainte-Catherine, le collectif Never Was Average, situé sur la rue Saint-Hubert dans Villeray, continue de créer des murales pour dénoncer les injustices raciales au Québec et à l’international.

«On va continuer de revitaliser les espaces publics avec des fresques qui sont représentatives de la communauté noire à Montréal», explique Harry Julmice, co-fondateur de Never Was Average.

L’objectif derrière toutes les représentations murales et artistiques du collectif, comme celle sur Sainte-Catherine l’an dernier, est de faire en sorte que les citoyens soient conscientisés afin qu’ils sachent «quel est le portrait du racisme au Québec et quelles sont les solutions qu’on peut amener pour que ça se règle».

Never Was Average a reçu le prix du public lors de l’événement Nos Indispensables. Photo : Gracieuseté/Facebook Never Was Average

AOÛT

Un nouveau gym pour les jeunes défavorisés

Le boxeur professionnel Yves Ulysse Jr a ouvert un nouveau gym au Centre William-Hingston dans Parc-Extension le 1er août. Résident de l’arrondissement Villeray‒Saint-Michel‒Parc-Extension depuis son enfance, le boxeur avait le désir de donner à son prochain avec l’ouverture de son établissement.

« Pour avoir grandi dans un milieu défavorisé, on n’a pas toujours accès aux meilleurs produits sur le marché en général. Quelqu’un qui veut s’entraîner n’a pas toujours les ressources monétaires pour s’entraîner dans un gymnase du stade olympique », explique-t-il dans un entretien avec Métro Villeray.

Bien que tout le monde y aura accès pour pratiquer la boxe ou pour accomplir n’importe quelle activité physique, Yves Ulysse Jr a mis en place ce gym pour les jeunes des différents quartiers de l’arrondissement.

Yves Ulysse Jr a ouvert un gymnase au Centre William-Hingston le 1er août. Photo : Julien Lachapelle/Métro Média

Une opération sac à dos pour les familles victimes de violences

Opération sac à dos revient cette année afin d’aider plus de 7000 enfants du grand Montréal. Parmi eux, des enfants dont les mères ont été victimes de violences.

L’opération Sac à dos du Regroupement Partage revient pour une 13e édition cette année. Elle se déroulera du 16 au 20 août dans une vingtaine de quartiers de Montréal et de la Rive-Sud. Cette opération vise à distribuer des fournitures scolaires aux enfants et de la nourriture pour leurs familles.

Plus de 7000 enfants et leurs familles se sont inscrits cette année, ce qui représente 22 000 personnes. En comparaison, à la rentrée 2019, ils étaient 6000 bénéficiaires.

De gauche à droite : Louis-David Morasse, Claudette Dion, Sylvette Pilette, Cindy Massi et Maria Cerado. Photo : Caroline Lefer-Palos/Métro Média

SEPTEMBRE

Un père et son fils profitent de la pandémie pour construire un jouet artisanal

Le principe est simple: tirer sur des cordes pour faire grimper un petit animal. Voilà l’idée qu’Antoine Patenaude a développée avec son père, Frederic, lors de la pandémie de COVID-19. Un petit singe en bois accroché à une corde et qui grimpe, comme le singe à l’arbre.

Antoine a 12 ans et vient d’entrer au secondaire. Lorsque la pandémie a frappé en mars 2020, son père, Frederic Patenaude, alors machiniste dans l’aviation, a perdu son emploi. Pour surmonter l’ennui et trouver une petite source de revenus, il a alors réfléchi avec son fils à un jouet qu’ils pourraient facilement construire dans l’atelier de la maison.

Au début de la pandémie, Antoine, 12 ans, a eu l’idée de créer des jouets. Photo : Gracieuseté/Annie Caron

Les jeunes du Collège Reine-Marie agissent pour le climat

Une séance de photo a eu lieu vendredi au Collège Reine-Marie, dans le quartier Saint-Michel, pour souligner la journée mondiale de lutte pour le climat et afin de demander des actions concrètes au gouvernement pour lutter contre les changements climatiques.

300 élèves ont écrit les lettres CRM, pour Collège Reine-Marie, vendredi sur le terrain de football du collège.

L’initiative est venue d’une cohorte créée récemment au sein du collège Reine-Marie, le profil CRM. Le profil propose d’approfondir certains aspects de l’éducation et, dans ce cas précis, l’environnement ou encore l’ouverture sur le monde et l’engagement communautaire.

300 élèves ont écrit les lettres CRM pour Collège Reine-Marie. Photo : Jimmy Ung

OCTOBRE

Villeray nommé parmi les meilleurs quartiers du monde, sauf que…

Niché en plein coeur de l’île de Montréal, Villeray vient d’être classé 18e quartier le plus cool du monde par le magazine Time Out!

Parmi les raisons contribuant à l’attrait de ce coin de la ville sont cités la Plaza St-Hubert et le marché Jean-Talon. Deux endroits situés… dans Rosemont–La-Petite-Patrie. Oups!

Même le parc Jarry, également mentionné dans l’article, est techniquement situé dans Parc-Extension.

La Jarnigoine est un centre d’alphabétisation actif dans Villeray depuis 1985. Photo : 123rf

Des décorations d’Halloween font débat dans Villeray

Un couple de la rue Berri, dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, s’est laissé prendre au jeu pour l’Halloween. Jean-François Normand et sa compagne ont décoré la devanture de leur demeure ainsi que l’arbre sur le trottoir avec bon nombre de poupées diverses.

Qui dit Halloween, dit peur. Des poupées diverses, notamment de type Barbie, ont été modifiées. Certaines ont été pendues, d’autres mutilées. Des poupées ont eu leur tête ou leur corps remplacé par des squelettes. L’esprit d’Halloween est là. Sauf que le fait de montrer des poupées de cette façon rappelle des choses difficiles à des voisins.

Jean-François Normand, qui a fait ces décorations avec sa compagne, reconnaît que les décorations d’Halloween peuvent rappeler des mauvais souvenirs à certains. Photo : Jean-Baptiste Demouy/Métro Média

NOVEMBRE

Projet Montréal: Laurence Lavigne Lalonde remporte la course à la mairie

La candidate de Projet Montréal, Laurence Lavigne Lalonde, a été élue mairesse de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension dimanche 8 novembre. Le lundi matin, il ne restait que trois bureaux de vote à dépouiller. Laurence Lavigne Lalonde a récolté près de 53% des votes.

Laurence Lavigne Lalonde a vu dans cette tendance et dans la réélection de Valérie Plante, une validation de la vision du parti.

Laurence Lavigne-Lalonde et Valérie Plante, lors d’une annonce pour aider les familles en octobre 2021. Photo : Jean-Baptiste Demouy/Métro Média

Une marche contre la violence et les armes dans Saint-Michel

Une marche et un «sit in» ont eu lieu le samedi 20 novembre à midi au parc François-Perrault. Le rassemblement est prévu devant la bibliothèque du quartier, proche de l’endroit où le jeune Thomas Trudel a été abattu en novembre.

L’événement fut organisé par le Forum Jeunesse de Saint-Michel. Son coordinateur et intervenant, Mohamed Mimoun, a précisé que l’événement se ferait en plusieurs étapes. Le rassemblement a débuté en donnant la parole aux jeunes du quartier et à quelques élus.

Plusieurs personnes ont déposé des objets et des fleurs à l’endroit où le jeune Thomas Trudel a été abattu le dimanche d’avant. Photo : Josie Desmarais/Métro Média

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