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12 nouveaux restos montréalais à essayer, et que ça saute! 

Le Bonheur d'occasion (à gauche) et le Jaja (à droite) font partie des restaurants qui ont ouvert depuis le début de l'année, à Montréal. Photo: Instagram @bonheur.doccasion @restaurant_jaja_mtl

Avec le temps, Montréal s’impose de plus en plus comme ville gastronomique grâce aux excellentes tables que l’on y trouve. Et chaque année, des petits nouveaux s’installent pour garnir l’offre encore davantage.  

Métro a testé (et approuvé!) une bonne douzaine de restaurants fraîchement ouverts où réserver sans attendre. Attention, ce qui suit risque de vous donner faim! 

Commodore 

Installé dans le tout nouvel hôtel Honeyrose, en plein Quartier des spectacles, le Commodore reçoit ses convives dans une ambiance inspirée des bistros français des années 1920. Le décor, dont le design tout en courbes est une autre réalisation réussie de l’Atelier Zébulon Perron, recrée cette atmosphère, tandis qu’en cuisine, le chef Gregory Fraye s’en inspire.  

Formé dans sa France natale à des adresses aussi reconnues que Le Meurice avant de s’installer à Montréal, où il a travaillé entre autres à la Maison Boulud et à l’hôtel Place d’Armes, le chef met à profit son savoir technique. Sa spécialité? Le pâté en croûte! Ici, l’on mange de bons classiques bien réussis, comme les raviolis au homard ou le tartare de saumon, mais aussi des plats que l’on retrouve sur peu de menus. C’est le cas de la côte de veau viennoise, recouverte d’une pâte à croissant et servie avec une sauce bordelaise.  

Et l’on fait preuve de créativité en cuisine, que ce soit avec des plats véganes inventifs, tel que le steak de tomate Heirloom, ou avec des présentations amusantes, comme le carpaccio de saumon accompagné d’une mousse à l’oseille et de crêpes de sarrasin placées de manière à évoquer le guacamole et les tortillas.  

Bon à savoir: une formule rapide et économique est offerte de 17h à 19h et de 22h à 23h. Une parfaite option à 30$ pour manger avant ou après un spectacle.   

355, boulevard de Maisonneuve Ouest 
Ouvert tous les jours pour le déjeuner, le dîner et le souper 
Site web 

Stanley 

Nouveau restaurant du Sheraton au centre-ville, le Stanley – baptisé ainsi puisqu’il est situé tout juste à côté de l’endroit où s’est tenue la première finale de la coupe du même nom, en 1894 – est ouvert sur le lobby de l’hôtel et ses étages. Si ça en fait un endroit parfois un peu bruyant, on ne peut pas dire que ça n’est pas animé! Installé devant la grande baie vitrée de l’édifice, l’espace entièrement rénové invite à s’arrêter le temps d’un verre ou d’un repas complet, pour un dîner d’affaires comme pour un tête-à-tête.  

Qui dit hôtel dit variété, histoire de plaire à une clientèle qui vient d’un peu partout. Le Chef Alexandre Martin l’a bien compris, proposant tant des burgers et des salades que des spécialités plus originales.  

Mais ce qui séduit au Stanley, c’est le menu à partager qui a une formule bien pensée: chaque plat qui s’y trouve peut être servi pour une ou deux personnes, variant en portion et en prix. On se régale tout particulièrement des noix de Saint-Jacques fumées maison et cuites à l’unilatérale, puis servies avec un gel de citron et une salsa de maïs, mais aussi d’un tartare de saumon crémeux ou encore de fleurons de chou-fleur grillés déposés sur une riche purée de carottes et dattes.  

Côté bar, on a une belle carte de cocktails maison colorés et inspirés des tendances du moment, comme le Pink Panther (Captain Morgan, Aperol, Saint-Germain, prosecco et jus de pamplemousse) ou le Club 37 (Lillet, jus de citron, amer à l’orange, soda).  

1201, boulevard René-Lévesque Ouest 
Ouvert tous les jours pour le déjeuner, le dîner et le souper 
Site web 

Jaja 

Francis Duval et Geneviève Beaudoin reprennent avec brio le local du Pastaga, où le couple de chef.fe.s s’est rencontré en travaillant en cuisine. Après avoir piloté le restaurant pendant quelques mois sous son ancien nom, ses propriétaires l’ont rebaptisé Jaja ce printemps. Jaja, c’est un argot français qui signifie «vin de table». Un choix judicieux pour l’établissement, qui peut se vanter de sa belle carte de vins nature.  

Ici, on s’inspire justement des petites buvettes parisiennes pour construire le menu, composé d’assiettes à partager (ou pas!) et divisé entre plats froids et plats chauds plutôt qu’entre entrées et plats principaux. Très inspirée par les produits locaux et les arrivages saisonniers, l’équipe en cuisine propose un menu en constante évolution.  

À essayer pendant que c’est là: l’omble de la pisciculture urbaine Opercule servie avec une sauce à l’oseille et des petits pois frais, la salade de sucrine et crevettes délicieusement relevée par l’acidité du babeurre ou encore les cavatellis, une assiette récurrente qu’on adapte au fil des mois.  

Et parce que Geneviève est cheffe pâtissière, les desserts sont vraiment à essayer. Ses choux et ses millefeuilles sont un must, d’autant plus qu’on ne trouve pas des pâtisseries si bien équilibrées dans tous les restaurants.  

6389, boulevard Saint-Laurent 
Ouvert du mardi au samedi pour le souper 
Site web 
 

Hiatus 

On pourra très bientôt manger au 46e étage dans le centre-ville de Montréal. C’est que le nouveau restaurant Hiatus ouvrira ses portes au cours des prochaines semaines dans l’ancien observatoire de la Place Ville Marie, qui a été fermé au début de la pandémie. 

Le chef Yoann Therrer a vécu à Whistler pendant près de 15 ans. Là-bas, il a entre autres travaillé au restaurant Araxi. Les arômes asiatiques et les produits de la mer que l’on retrouve dans les assiettes de la cuisine de l’Ouest ont influencé sa vision de la cuisine, qu’il souhaite remplie de fraîcheur. Depuis son retour à Montréal il y a un peu plus d’un an, il est passé chez Le Mousso avant de prendre les rênes du Hiatus. 

Parmi les plats au menu, on note le chawanmushi (l’équivalent japonais de la royale) dont le goût est relevé par des pétoncles fumés et balancé avec des langues d’oursin. En entrée, une huître chaude avec un sabayon au miso a de quoi conquérir les papilles, surtout si l’on prend aussi le pain au lait. Celui-ci est accompagné d’un beurre parfumé au furikake, ce condiment japonais fait d’algue et de sésame. 

Aux 45e et 46e étages de la Place Ville Marie 
Ouverture bientôt 
Site web 

Sushi by Scratch 

Pour sa première adresse en dehors des États-Unis, la septième des restaurants Sushi by Scratch, le groupe américain Scratch a choisi notre métropole. Et c’est tout un honneur, puisque le groupe du couple de chefs Phillip Frankland Lee et Margarita Kallas-Lee a reçu des étoiles Michelin pour son Pasta Bar d’Encino et pour son Sushi by Scratch de Montecito, deux établissements situés en Californie. 

Sushi by Scratch, c’est une expérience. Le concept reprend la tradition japonaise des omakase: 10 places assises font face à l’équipe qui s’affaire à la préparation des 17 services, soit 16 nigiri – certains disponibles à toutes les adresses, d’autres créés spécialement pour Montréal – et un petit dessert de sésame et de matcha. 

Pour lire la suite de notre article, c’est ici.  

À l’intérieur du bar STILLIFE, 640, rue Saint-Paul Ouest 
Sur réservation seulement 
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Le Molière (et Le Marie-Louise) 

Le chef Antonin Mousseau-Rivard, qui a conquis les foodies de Montréal et d’ailleurs avec son restaurant gastronomique Le Mousso, a ouvert cet hiver Le Molière, nouvel établissement connecté à l’Espace Saint-Denis.  

Son nom est pensé pour évoquer le menu de type brasserie française. En effet, ici, on mange des incontournables comme la soupe à l’oignon, les toasts à la truffe, l’œuf mayonnaise avec céleri rémoulade, la coquille Saint-Jacques et le tartare de bœuf classique. On accompagne le tout d’un gratin dauphinois ou d’une délicieuse purée de pommes de terre bien aérienne, presque mousseuse. Un menu express est également proposé, chose pratique pour les gens qui s’en vont voir un spectacle.  

De là, on peut aussi accéder au bar-terrasse Le Marie-Louise, situé sur le toit. En écoutant de la musique live, on y prend un verre en dégustant des tapas. Comme pour Le Molière, Daniel Vézina a travaillé en tant que consultant sur le menu du chef exécutif, Samuel Sauvé-Lamothe (Laurie Raphaël, Le Mirage, Le Boulevardier, L’Express).    

1560, rue Saint-Denis 
Ouvert du mercredi au dimanche, de 11h30 à minuit 
Site web 

Garde-Côte 

Après neuf ans de bons et loyaux services, le restaurant grec du Vieux-Montréal Ikanos s’est offert un nouveau menu, un nouveau concept et un nouveau nom. Désormais nommé Garde-Côte, il se concentre sur des plats où le poisson est sublimé, qu’il soit cru, cuit ou grillé. 

Si le restaurant de la rue McGill a connu beaucoup de changements et s’est complètement éloigné de son menu grec gastronomique, c’est toujours le chef et propriétaire des lieux Constant Mentzas qui s’active aux fourneaux et donne le cap. En fait, depuis la pandémie, ce dernier s’est pris de passion pour le poisson qu’il fait vieillir comme on laisse maturer une belle pièce de viande. C’est cette nouvelle technique qui l’a conduit à vouloir transformer le concept de son restaurant. 

Pour lire la suite de notre article, c’est ici

112, rue McGill 
Ouvert en semaine pour le dîner et le souper; ouvert les week-ends pour le souper 
Site web 

Palomar 

On peut aussi déguster les poissons affinés à sec de Constant Mentzas à la nouvelle poissonnerie Palomar, qu’il vient d’ouvrir au marché Jean-Talon. Des poissons, crustacés et fruits de mer frais y sont également disponibles, en plus de charcuteries de poisson et de plats préparés. Sur place, on retrouve aussi une épicerie fine et un espace caviste.  

Mais ce n’est pas tout! Palomar est en plus un restaurant. On y mange (évidemment!) du poisson vieilli, entre autres choses. Affiné à sec, il perd son eau, concentrant les saveurs et son gras. En résultent une chair fondante et une peau plus croustillante. Par exemple, le steak-frites du Palomar est fait d’un steak de thon vieilli 10 jours.  

Le menu est appelé à changer en fonction des arrivages, notamment parce qu’on s’approvisionne en légumes auprès des commerces voisins, directement dans le marché. On y retrouve présentement d’appétissants plats, comme le cheeseburger de poisson, le fish and chips et le ceviche.  

200, rue Jean-Talon Est 
Ouvert tous les jours de 8h à 22h 
Site web 

Hang  

La clientèle des supper clubs a un nouvel endroit à découvrir. Déjà propriétaire du Bord’Elle, du Farsides, du Yoko Luna et du Boa Vida, le groupe JEGantic vient d’ouvrir le Hang, un restaurant de «haute cuisine vietnamienne». 

Ce nouveau concept est plus petit et plus intime que les autres du même groupe, d’où le nom. On y va pour manger, pour bien boire et pour hang, comme disent les jeunes adeptes de franglais, plutôt que pour faire la fête dans un immense établissement rempli de showgirls

John E. Gumbley, le PDG de JEGantic, s’inspire de ses voyages pour alimenter les menus de ses restaurants. Mais pour explorer la cuisine vietnamienne, il s’est associé avec Marylyn Tran, la propriétaire de Tran Cantine, dans Saint-Henri. 

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686, rue Notre-Dame Ouest 
Ouvert du mardi au samedi pour le souper et le bar 
Site web 

Yama 

Ouvert ce printemps dans le Vogue Hotel Montréal Centre-ville, le nouveau restaurant du réputé chef Antonio Park (derrière le Park et le Jatoba) met de l’avant une gastronomie asiatique, mais pas que.  

Dans cet espace dont le design a été conçu par Sid Lee Architecture, on peut manger des sushis, des pétoncles au yuzu ou du bœuf Wagyu, mais aussi des plats péruviens, comme le ceviche et le tiradito, et de la cuisine fusion. Burrata au kimchi, pieuvre à la plancha avec sauce romanesco à la coréenne ou panais aux fruits du dragon apportent une touche franchement originale au menu, conçu par le chef exécutif Konstantin Chakhnov, qui a entre autres travaillé au Fat Duck, en Angleterre.  

«Yama» veut dire «montagne» en japonais, un clin d’œil à la rue où est situé le nouveau restaurant.  

1415, rue de la Montagne 
Ouvert tous les jours du matin au soir 
Site web 

Annette 

Après un restaurant, Hoogan et Beaufort, et une boucherie artisanale, Édouard et Léo, Marc-André Jetté et Mila Rishkova ont ouvert en février Annette, un bar à vin dans les Shops Angus, tout juste à côté du resto. 

En buvant les recommandations du sommelier Hugo Duchesne, qui organise des dégustations guidées régulièrement, ou les cocktails du mixologue Olivier Quintin, on mange de petites assiettes pleines de fraîcheur en cette belle saison. Le menu, appelé à changer quelques fois par année, propose en ce moment des plats comme la mozzarella de bufflonne avec ail noir et sucrine, des fruits de mer locaux avec courgettes ou encore des rillettes de poisson.  

Le joli espace avec cuisine ouverte a été designé par lg2, agence installée dans le même coin.  

4051, rue Molson (local 120) 
Ouvert du mardi au samedi dès 16h 
Site web 

Bonheur d’occasion 

Nommé en l’honneur du classique littéraire de Gabrielle Roy qui se déroule dans Saint-Henri, ce chaleureux café-restaurant a vite trouvé une place de choix dans le cœur des gens du quartier.  

Le chef-propriétaire Philippe Gauthier a fait ses classes dans des restaurants réputés, comme le Moleskine et le Bouillon Bilk. Son menu de type bistro change régulièrement, en fonction des saisons et des arrivages. En parallèle, le chef pâtissier Victor Adnet s’occupe des desserts du café. 

Et comme inspiré par l’époque de la Grande Dépression dont parle le livre de Roy, le menu (assez abordable, d’ailleurs) mise entre autres sur des produits qu’on ne perçoit pas nécessairement nobles, comme le foie. Mais on y déguste également des plateaux de fruits de mer chauds ou froids, par exemple, le tout arrosé des bons vins bios de la carte établie avec soin par Angélique Custeau. 

4001, rue Notre-Dame Ouest 
Ouvert du mercredi au dimanche pour le déjeuner, le dîner et le souper 
Site web   

Du nouveau au menu 

Sans être de nouveaux établissements, quelques restaurants ont des changements qui méritent d’être soulignés. 

Nouvelle garde chez Joséphine: Restaurant incontournable en matière de fruits de mer, l’établissement s’est transformé ce printemps en conservant son ADN. Après cinq années à miser sur des saveurs asiatiques, Joséphine passe aux classiques français et italiens sous la gouverne de son nouveau chef, David Bernard. Exit les algues et les chips de riz, bienvenue aux moules-frites et au risotto au homard! Même avec ce changement de garde, l’endroit conserve les plateaux orgiaques de fruits de mer qui ont fait sa renommée depuis son ouverture. 

Une nouvelle salle chez Sauvage: Le supper club Sauvage s’est muni d’une nouvelle salle au sous-sol. Au Green Room, l’ambiance est complètement différente, beaucoup plus posée qu’à l’étage. On peut y savourer tranquillement le nouveau menu du chef Matthew Bel, menu qui est d’ailleurs plus complet dans cette nouvelle salle. Inspiré par la cuisine méditerranéenne, le chef propose entre autres des calmars avec une polenta citronnée, du fromage de chèvre frit, des pâtes et des grillades.  

Les brunchs le dimanche au Pubjelly: Le chef Mathieu Masson-Duceppe, qui est aussi derrière les fourneaux du Jellyfish, grand frère du Pubjelly, a un nouveau bébé avec ses brunchs du dimanche. Des assiettes d’inspiration méditerranéenne – comme la chakchouka, le saumon fumé accompagné de labneh ou l’avocat servi avec du baba ganoush –côtoient des créations, telles que le croissant façon burger ou le caviar d’esturgeon sur chips et crème sûre.    

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